Le 15 avril, nous quittons Hiroshima pour nous rendre à Osaka. On n’a pas eu le temps de réserver nos places et on tente donc le coup « sans réservation ». Ben les réservations c’est bien ! Le train était bondé et Clara est restée debout. Bon, après les trains sont super rapide, 1h30 plus tard, on est arrivés à Osaka, à 300 km d’Hiroshima. On doit encore prendre différents train/métro pour arriver jusqu’à l’hostel, où nous arrivons vers 14h, histoire de déposer les sacs.

 

Notre hostel est assez grand avec des dortoires de… 50 personnes. Chacun à son box avec un rideau mais ça fait quand même du monde et les passages entres les lits sont parfois encombrés. On se rend compte qu’ici, beaucoup de familles qui voyagent (françaises notamment), logent aussi en hostel. C’est encore le moyen le plus économique, même lorsqu’on voyage à 4.

 

On est en plein centre, dans ce qu’on dirait être des galeries commerçantes avec pleins de restaurants. On se croirait dans un marché de nuit taiwanais :-P.

 

Et ça tombe bien car il est 15h...et on a faim. On se trouve un resto qui ne paie pas de mine pour manger des ramens… Et c’était peut-être les meilleures ramens qu’on ait mangés ! (Pour vous donner une idée un grand bol de ramens coûte 640yen, +- 5 euros).

 

Ensuite, on va flâner dans la ville. Il y a énormément de monde. Un canal traverse la ville, les rives sont sympas et on peut aussi faire une promenade en bateau, si on veut. Par contre, on sera rentrés pour 18h pour regarder Game of Thrones :-D (c’est seulement le début de la saison, on n’est pas encore dégoûtés ;-)).

 

Pour terminer la journée en beauté, on va refêter l’anniversaire de Pierre dans un petit restaurant et manger du bœuf de « Kobé » qui est élevé dans la ville voisine...à Kobé. Restaurant beau et chic où on a notre petite alcôve privée, séparée du reste du restaurant par un store. C’était cosy et tout mais on n’a pas été si impressionnés que ça par la viande.

 

Le 16 avril, nous allons visiter la château d’Osaka.

 

Mais pas trop tôt quand même...Un réveil tardif, un petit déjeuner alors que l’hostel n’est plus trop plein, et nous voilà partis vers le château et son parc.

 

On y fera un petit tour (dans le parc) et on goûtera des Takoyaki (+/- des beignets de poulples) avant de faire une pause lecture au soleil.

 

Et le château dans tout ça ? C’est en fait une reconstitution et on a décidé de ne pas rentrer. C’est quand même vachement joli vu de l’extérieur...pour l’intérieur on retournera voir le château de Bouillon…

 

On continuera dans le parc autour du château, en faisant l’une ou l’autre pause sieste, pique-nique ou lecture...Il fait beau, on en profite !

 

Et vu qu’on est partis tard, la journée touche à sa fin et il est déjà bientôt temps de penser à l’autre activité principale de la journée : manger ! (oui oui on ne fait que manger ici )

 

On passe d’abord dans un quartier assez animé où on goûte en mode « bar à tapas » méga étroit des brochettes de lard roulé avec asperges, des oignons verts fris et un bout d’avocat. Bien bien bon tout ça, mais bien bien petit.

 

On se lance ensuite à la recherche d’un restaurant fortement recommandé et réputé pour ses okonomiyaki. Il n’y a pas de gare tout près et ça fait quand même une trotte pour y aller, dans des rues pas fort fréquentées ni animées (ce qui ne nous empêche pas de nous sentir en sécurité). On tourne un peu, on cherche, on trouve...il est exceptionnellement fermé aujourd’hui !

 

Didjû ! Et comme dit plus haut, le quartier était un peu désert et les quelques boutiques/restaurants qui restaient étaient en train de fermer. On cherche quand même, on traîne au hasard des rues en espérant tomber sur ZE p’tit truc sympa… ben peau d’balle...par contre, on s’est retrouvé dans le quartier rouge d’Osaka, avec les demoiselles (geïshas?) protégées du regard des passants par leur matrone attitrée. C’est un peu plus artistique que par chez nous… Mais ça ne nourrit pas son homme.

 

Du coup, retour vers la gare la plus proche (qui, pour rappel, n’est pas tout près) où on se trouve un p’tit restaurant d’okonomiyaki remplit d’hommes en costumes saouls ! C’est pas extra extra mais on est quand même contents d’avoir le ventre plein. Ça nous permettra d’aller boire un dernier verre dans un des « bars à tapas » évoqué plus haut, où la serveuse parle anglais,,,par contre sa mère, non, et elle n’arrête pas de nous rabrouer pour qu’on fasse de la place, là où on pensait qu’il n’y en avait plus. Efficace !

 

On reprend le train, on se met au lit, on veut dormir...Pas d’bol, il y a une famille de chinois juste en-dessous qui a décidé de parler toute la nuit...et d’en faire profiter le dortoir !

 

Le lendemain, le 17 avril, nouveau voyage en train. En route pour Shinkoku ! Shinkoku est une grande île juste au sud d’Osaka. On se dit qu’on va pouvoir retenter une promenade là-bas.

 

Cette fois-ci, pas question de shinkansen. On prend un bon vieux tchouf-tchouf comme chez nous ! Et ça tombe bien car les montagnes sont jolies et ça nous laisse le temps d’admirer…

 

On arrive à notre hostel en début d’après-midi où on mange un bout avant de reprendre le train vers les gorges d’Oboke où on prend nos renseignements pour faire une randonnée le lendemain. En attendant, on marche un peu en longeant la route en cherchant une sorte de « parcours d’artistes » composé de sculptures en bois qui monte dans la montagne. On a bien trouvé eux trois petites statuettes mais c’était pas la gloire non plus…

 

A l’hostel, le futon est déjà fait et on a même droit à un kimono.

 

Le lendemain, c’est balade. Départ à 8h du matin pour les gorges d’Oboke. Un train et puis un bus, assez bien synchronisés. La première étape est le pont Kazurabashi, un vieux pont suspendu en lianes. On dit qu’il a été construit au XIIe siècle, pendant l'une des nombreuses guerres civiles du Japon, par des soldats Heike vaincus alors qu'ils fuyaient leurs poursuivants Genji. Pour l’info, il est tressé à la main, renforcés avec des câbles en acier cachés sous les lianes, et reconstruits tous les trois ans. On regarde les touristes chinois se cramponner en le traversant.

 

On espérait une ballade dans les bois, la ballade qu’on nous a conseillée est quasi intégralement sur la route. Mais la vue est sympa. Et on a un objectif : aller voir le « Manneken Pis » japonais ! Une réplique de notre fameuse petite statuette qui pisse dans la vallée :-)

 

Il y a également un onsen le long de la route mais on était trop court pour pouvoir bien en profiter, alors on a complété notre journée avec un peu de lecture.

 

C’est clairement un cadre hyper joli mais en transports en communs, c’est pas très pratique. L’idéal serait de louer une voiture et de savoir où se trouvent les sentiers qu’on n’a pas trouvés…

 

Le reste de la journée et soirée (une fois de retour à l’hostel), sera de réserver les trains et les logements pour la suite du voyage, d’envoyer une demande à un workaway potentiel à Busan, de manger une portion minuscule de gibier avant d’aller chercher des nouilles au 7-eleven parce qu’on a encore trop faim et de se couper la barbe (pour l’un d’entre nous)…

 

Pour la petite histoire, en allant chercher nos nouilles à 20h, on est tombé sur la grande transhumance des écoliers japonais. Ils ont quand même la classe, tous en uniforme !