Et voilà, le 4 janvier, jour du grand départ, est là. Nous l’entamons à une heure matinale, afin de ne pas en perdre une miette. Il est 5h25 du matin et c’est parti pour un voyage qui durera 20h.

Un départ supporté par la famille de Clara qui était venue nous a accueillir à la sortie de notre immeuble avec un petit gobelet de cava autour d’un tonneau (finalement, ça avait au moins ça de bon de dormir au-dessus d’un bar : D).


La suite se déroule quasi sans encombre :


- taxi jusque l’aéroport de Malaga et sacs déposés au check-in en un temps record (forcément, en arrivant 3h à l’avance ^^ on a eu de la chance que le guichet était déjà ouvert ;-) ) ;


- vol Malaga-Madrid...avec 1h de retard : et là c’est la raison du « quasi » dans « quasi sans encombre » : quand on vous annonce que l’avion est prêt à décoller mais qu’il y a du brouillard à Madrid (sérieux!) et qu’on ne sait pas quand on va partir, et qu’on a 2h seulement de correspondance à Madrid, ben...on a le temps de compter les minutes qui passent ^^


- finalement, on arrive à Madrid avec 1h15 pour la correspondance et...changer de terminal. Les vols domestiques atterrissent au terminal 4 , et les vols internationaux décollent du terminal 4s (ils gradent leurs terminaux comme les samsung ^). Heureusement, c’était super bien indiqué (faut quand même prendre une navette souterraine) et en se dépêchant un petit peu on a eu le temps d’être à l’aise...pas du tout essoufflés ni en sueur...du tout!)


- vol Madrid-Quito super : certaines mauvaises langues nous avaient annoncés l’enfer pour les vols transatlantique sur Iberia (vol à l’ancienne, 3 écrans pour tout l’avion, pas de place…) mais au final, on a chacun notre écran, j’ai la place couloir (comme toujours, on dit « mais on changera » puis au final ça reste comme ça – c’est comme les chambres dans un chalet partagé entre amis ;-) ) et on a chacun notre écran, super qualité et super films ! Alors, pour la recommandation du jour, si vous voulez un chouette film japonais qui fait bien pleurer : « Let me eat your pancreas » (oui, je sais, à priori, comme ça, ce n’est pas très alléchant, comme titre – sauf pour un cannibale patenté – mais c’est vraiment super beau! De quoi bousiller son stock de mouchoirs avant d’arriver. )


- Arrivée à l’aéroport de Quito , immigration (« Combien de temps allez vous restez en Equateur ? - « Euh...je sais pas, on a 90 jours, on verra bien », n’était pas la réponse qu’il fallait donner vu la tête de la douanière ; « 30 jours, c’est ça, on va rester 30 jours ! », était plus conventionnel et elle était déjà plus contente), bagages (déjà là à nous attendre vu la demi heure passée à l’immigration), contrôle des bagages à la sortie et à nous Quito ! (enfin, presque) ;


- Notre gentil CS (Couch surfer) était là comme prévu pour nous accueillir et nous ramener, en bus et en taxi, dans la nuit, dans sa casa de Villa Flora (un quartier de Quito qui ne porte pas trop bien son nom ^^). Épuisés et vacillants (les heures d’avions ou la mal de l’altitude ? Nous n’en savons encore rien) mais nous nous endormons comme des masses dans notre lit grinçant et mou, impatients (et un peu inquiets) de pouvoir commencer notre première journée à Quito.

Et voilà pour ce premier départ intercontinental :)