Après Quito, Clapi s'en va à Mindo. Une petit ville dans la foret, très jolie il paraît.


On part tranquillement vers la terminal de bus. Là-bas, pas de bol, il faut attendre 1h30 le prochain bus. Clara décide de commencer un bracelet brésilien pour passer le temps (et oui, le temps passé chez les hippies est source d’inspiration). Le trajet jusqu’à Mindo est bien joli (dans un mixe de pluie et nuages) et nous emmène louvoyant dans la vallée. On arrive sous la pluie dans la petite ville touristique. Le bus s’arrêtant à deux pas de notre hostel, Pierre, à l’affût avec son GPS, précipite la sortie du bus. On sort en moins de 2 et on récupère nos sacs. L’hôtel est effectivement tout près, le bracelet de Clara, quant à lui, resté dans le bus, s’éloigne inexorablement…


L’hostel Monastel n’est à première vue pas trop mal. 30$ pour deux nuits dans une chambre privée avec salle de bain privative (avec eau chaude!), dans une ville touristique, on se dit qu’on ne fait pas une mauvaise affaire. On décide d’aller faire un tour dans cette petite ville (une rue principale et quelques petites sur le côté. La rue principale est remplie de restaurants, de bars, de tiendas et « d’informacion tursitica » privées, qui proposent, avec les mêmes affiches, chaque fois les mêmes activités. On se renseigne sur ce qu’il y a faire. On se met vite d’accord sur le circuit de cascades pour le lendemain. Sur notre chemin, on rencontre Wendy et son compagnon hollandais. Wendy, pour ceux qui n’ont pas suivi, c’était la fille de notre hôte Airbnb du début à Quito ! On va boire une petite bière spéciale dans un établissement qui vient d’ouvrir et manger des bananes écrasées frites avec une rondelle de courgette et de tomate. Pas exceptionnel mais on a faim !


En retournant, on découvre un ATM. Bon, il faut tenter notre chance (on ira pas loin avec nos 200$ pour 1 mois). Chat échaudé craignant toujours l'eau chaude, on commence pas de petits montants...et cette fois ci tout roule ! Nous voilà rassuré car Mindo, en tant que ville touristique est de ce fait assez chère (enfin, du point de vue de l’Équateur). On décide donc de s’offrir un apéro dans notre chambre d’hôtel : le rhum n’est vraiment pas cher, et le coca coûte quasiment la même chose que l’eau (si pas moins cher).

On se prend une petite douche et là c’est le drame. L’eau est chaude, vraiment très chaude. Même pas moyen de se laver sans se brûler. Devant cela, on part manger au « el chef », un restaurant conseillé par notre hôte. Très bon est pas cher. Et puis un bon dodo. Le rhum fait son effet, on s’endort tout de suite.

Mais, car il y a un mais… vers 3h du matin, on est réveillé par la télévision d’une chambre voisine (ou alors, est-ce de la salle commune?). Après 15 minutes, Pierre prend les choses et va voir. Il s’agit des enfants (7-8ans) des proprios qui regarde la tv à fond dans la chambre juste à côté ! Du coup, Pierre s’en va sonner à la porte de l’hostel pour avoir la proprio et ça s’arrange...


Le lendemain, on se lève pas très en forme, douche brûlante… mais on se fait une omelette et un pique-nique pour notre journée dans les cascades.

Pour y arriver, on prend un taxi pour monter les quelques kilomètres avant l’entrée du parc (5 $ - On nous avait annoncé un prix de 6$ et le conducteur avait effectivement annoncé ça, mais l’espagnol de Pierre étant ce qu’il est, il avait compris 16 et s’était mis à discuter...du coup il était content d’être passé de 16 à 5, ça c’était de la négociation !). Là-bas, pour 5$ chacun, on traverse la vallée dans une nacelle qui nous amène au début du chemin des cascades. Il y a 7 cascades, 2 isolées et 5 qui se suivent. On commence par une isolée. Il faut une trentaine de minutes de marche pour y arriver. La foret est magnifique. La cascade est sympa sans plus. On remonte pour prendre le chemin des 5 cascades. On recherche en même temps notre endroit pour nager. Il pleut doucement mais sans arrêt. On a pris le parti de ne pas se couvrir… vaut mieux être trempé de pluie que de transpirer sous son k-way:-D. Cela dit, on commence à être bien bien trempés quand même... mais sous 25°.. ça va.

Pour accéder à la cinquième cascade, il faut traverser la rivière en essayant de ne pas mouiller complètement ses chaussures. Faisable mais risqué. Du coup, le plis simple était d’enlever ses chaussures en espérant ne pas s’étaler complètement dans l’eau. Tout se passe bien, on voit la 5eme cascade, on revient, on retraverse la rivière, on en est au stade de remettre nos chaussures... Et là, qui voilà ti pas ?! Sven ! Vous remettez ? Notre ami des cours de Quito, avec qui on a grimpé le Pichincha ! Pour le coup, on se dit que l’Équateur est quand même petit... (Enfin 12 fois la Belgique quand même! ;-)) Il est sur l’aller, nous sur le retour. On s’indique un lieu pour se retrouver. Nous on retourne à la 2ème cascades qui nous a paru la plus propice à la baignade.

L’endroit est magnifique, on peut y nager, on est (quasi) tous seuls avec la cascade et le courant .. assez fort. L’eau n’est pas fort chaude mais ça va ! On rencontre un couple de Quito avec qui on partage notre cascade un moment. Sven nous rejoint et se dit que tremper pour tremper, autant aller dans l’eau, même sans maillot...

Nous reprenons le chemin du retour sous une pluie tropical. Arrivé à la nacelle, on est trempés jusqu’aux os mais « même pas froid ». Nos chaussures de marche sont également trempées … sécheront-elles, sécheront-elles pas ?…

L’après-midi, nous retrouvons Sven pour un apero-diner-apero-souper et pour nous mettre à jour sur les potins de l’école.


Le soir, nous espérons bien dormir mais encore une fois, nos voisins de chambres (qui ont changés) font la fête jusqu’à 5h du mat’. Pierre n’est pas là pour aider la petite Clara en détresse .. il dort à point fermé grâce à ses boules quies…

Notre vengeance du lendemain a été terrible … après avoir échafaudé divers plans pour partir sans paye,r on a décidé de ne pas laver notre poêle des œufs du matin. NA.


Prochaine étape : la mer !