Alors, on vous avait laissé au moment de quitter nos amis de la communauté de Rhiannon, en route pour Quito. Notre intention était de passer deux jours à Quito afin de nous en retourner à la civilisation et de revoir deux/trois amis Quitenos, de retirer des sous et aussi, accessoirement, de décider de notre prochaine étape.


Pour notre retour, on opte pour un petit hostel qui se trouve à San Juan, à deux pas de la casa Ricco dans laquelle on avait séjourné pour nos deux semaines de cours à Quito : La « Quito family and youth hostel » (30$ les deux nuits + la TVA qu’on oublie tout le temps car elle n’est pas automatiquement comptée sur Booking). Le dueno est sympa, la chambre ok mais l’endroit n’est pas bien grand (un petit appartement). Avec ses 4 chambres et une capacité totale d’accueil d’environ 12 personnes, on peut vite imaginer que la seule et unique douche/toilette de l’endroit risque de manquer à satisfaire les besoins de tout le monde. Heureusement, on sera maximum 7 dans l’hostel lors des deux nuits que nous y passerons.


Question retour à la « civilisation carnivore », on a décidé de commencer fort et de tenter un KFC. C'était la première fois pour tous les deux. Que dire ? Comment parler de ces saveurs indescriptibles? Le plus simple est de laisser travailler votre imagination : du poulet (on espère) recomposé, plein d'eau, avec la friture pour faire tenir le tout sur un bout d'os...le tout accompagné d'une quinzaine de frites (sérieux ! C'est pas beaucoup hein !?) et de deux p'tits sachets de ketchup/mayo...autant dire pas assez que pour donner du goût à la mixture. Bref, c'était pas bon, c'était cher, et la bouffe végétarienne de la communauté nous a manqué l'espace d'un instant... (bon, ça, c’était de la critique facile : la nourriture à la communauté était quand même, très souvent, super bonne...même si elle manquait d’un peu de viande et surtout de fromage ! ;-))


L'autre objet de notre visite à Quito était de retirer des sous et de faire le plein (en vidant le compte) avant de partir vers notre prochaine destination. Rien de trop compliqué en soi.

Petit intermède : pour notre voyage, on a décidé d’ouvrir un compte auprès de la banque allemande en ligne N26. On y a ouvert un compte "N26 Black" qui venait (en novembre) d'être disponible pour la populace belge. L'avantage de cette banque est que pour un montant forfaitaire de 5,90 euros par mois, on bénéficie de la gratuité de toutes transactions (retraits ou paiement), et de l'application du taux de change officiel mastercard (sans commission ni autre frais). En gros, si le taux de change officiel est de 0,80321 euro pour 1$, un retrait de 100$ sera effectivement débité comme un retrait de 80,32 euros. Pareil pour un paiement. C’est bien plus avantageux que les taux pratiqués par nos banques traditionnelles qui prennent souvent des commissions de 0,5 à 2 % du montant de la transaction. Tout se fait en ligne et on gère son compte grâce à une application très réactive.

Toutefois, on s’est vite rendu compte que tous les DAB/ATM n’acceptait pas notre carte.


Bref, Clapi s’en va retirer des sous. Pour toute sûreté, on se rend à la banque à laquelle on avait déjà retiré des sous. On part sur un retrait de 600$. Tout se passe bien, jusqu’au dernier moment où, normalement, la machine doit compter et délivrer les billets mais où ici, l’écran est resté bloqué sur « espere un momento » + un autre truc en espagnol qui disait un truc du genre « on prépare les billets etc » avant de passer à « une erreur est survenue, la transaction n’a pas pu être effectuée ». Or, pendant ce temps, on avait reçu la notification sur l’application de l’effectivité du retrait. C’est un problème.


Du coup, nous voilà parti pour faire la file à la banque pour voir s’il y a moyen de vérifier si le retrait a été enregistré de leur côté ou non et, le cas échéant, annuler directement la transaction. Au guichet, on nous répond d’attendre quelques heures et, si rien ne se passe, de nous adresser à notre banque.


Pendant ce temps là, Pierre écrivait un message sur FB (ben oui, c’est une banque moderne et c’est le seul mode de communication qu’il a trouvé) pour expliquer la situation. Super réactif, Sebastian nous répond de ne pas nous inquiéter, d’attendre que la transaction soit bien comptabilisée dans les relevés pdf du compte et, si oui, de reprendre contact avec lui.


Par chance, deux heures plus tard, on reçoit la notification du remboursement du retrait ineffectif et on peut respirer. Pourquoi raconter tout ça alors, nous direz-vous ? Parce que le lendemain : rebelote et là, ça ne s’est pas réglé aussi simplement. Reprenons : chat échaudé craignant l’eau chaude, on décide de retenter notre chance par un retrait un peu moins conséquent : 10 $, à la même banque, mais ici au même distributeur que celui qui avait marché précédemment : on ne sait jamais… Et là, tout se passe nickel : quand la machine commence à compter les (le) billets, on a l’impression d’avoir gagné au bandit manchot (amis bédéistes, on vous attend pour la référence ;-)) . Du coup, on se dit que c’est bon, et on retente avec 200 $ (direc’’, on n’a pas peur ! - enfin, si, quand même un peu) et là….tout roule encore une fois : jackpot ! On est content, on décide de ne pas pousser notre chance et de repartir avec nos gains. On recommencera éventuellement plus tard.


On part se balader dans la ville dans un quartier qu’on n’avait qu’entraperçu : San Marcos. Quartier super mignon et tranquille, qui est jointif au centre historique, artistique et peu touristique. C’est un moment bien agréable, sous le soleil.


Au moment de repartir, on se décide à retenter notre chance : même banque, même distributeur, tout devrait rouler, non ? C’est reparti pour un 200 $ et là...l’écran reste bloqué, le stress monte, la notification du retrait intervient...et le message d’erreur apparaît. Caramba ! Encore raté ! (amis?). On se dit que ça va aller, que, comme la première fois, ça va se régler tout seul. Sauf que cette fois ci, on attend, on attend, mais rien ne se passe… Entre temps, par précaution, on avait directement tenu Sebastian informé de notre nouvel échec. Flashforward 3 jours plus tard : la transaction est enregistrée dans les relevés et on a complété un formulaire en ligne pour contester. Au moment d’écrire ces lignes, on a reçus une notification comme quoi ils allaient régler le problème .. mais on a toujours pas été remboursé… on attend…


On se rend compte qu’après trois semaines passées à Quito en janvier, on retrouve déjà des personnes qu’on connaît dans la rue ! Bon aussi, on est resté dans le même quartier. On était aussi à Quito pour voir les amis. Par chance, on était là seulement deux jours et on a pu voir tout le monde : Carlos, Liz, Patricio et Lutrecia.


Pour le premier soir, Carlos nous ramène vraiment à la civilisation en nous emmenant dans ce qui est, parait-il, la meilleure pizzeria de Quito, dans le nord de la ville : Roy’s. Ben c’était bon, mais avec des prix européens. Et on a passé une bonne soirée avec Liz (la sœur d’Evelyn) qui est venue nous rejoindre par après, discuter un peu de la Belgique vu qu’elle y postule pour un master en octobre !

Le second soir, on a pu retrouver Patricio au supermarché de Villaflora, pour aller préparer chez Lutrecia un genre de carbonnades de bœufs avec de la purée, du riz, des bananes, une salade et de la sangria. C’était bien bon et le vin trouvé au supermarché n’était pas mauvais non plus.


Le lendemain, on décide de se diriger vers Mindo.