Ça y est, nous sommes en route pour notre premier WorkAway! Alors, WorkAway, c'est une plateforme sur internet qui permet de connecter des volontaires à des personnes/entreprises/associations qui … désirent avoir des volontaires. C'est un peu le même principe que le Woofing mais cela recouvre plus de choses que des fermes. C’est également un principe similaire à Helpx, qu’on n’a pas essayé.


Le principe : on travaille 5h et on est logé et nourri. De temps en temps, il faut y ajouter une contribution pour la nourriture. Ici, nous devrons payer 2$ par jour/ personne.


Pour ce premier travail, nous allons dans la communauté de Rhiannon, située à 4km de la petite ville de Malchingui, pas loin de Guayllabamba... vous voyez ? Non ? Bon, Bref, au Nord de Quito. C’est une communauté vegan/végétarienne (fini seco de pollo, donc!) qui cherche à vivre en harmonie avec la nature et à faire de la permaculture).


Pour y arriver, nous prenons le bus d'Ibarra à Guayllabamba, ce qui est un peu stressant pour nous car il n'y a pas vraiment d’arrêt, il faut demander à l'accompagnateur. Mais tout se passe bien. On est lâché au bord de la route un peu avant Guayllabamba et on trouve facilement le lieu pour le 2e bus. Par contre, il n'arrive pas.... On voit arriver deux filles en sac-à-dos, pas trop de doutes, elles seront dans le même workaway que nous. 30 à 40 minutes plus tard, un bus arrive, on courre, on s'entasse dedans... les américaines (Cory et Mandy) ne nous ont pas suivis. Trop de monde. On apprendra plus tard que le bus suivant n’était pas moins bondé...mais du coup, on est arrivé avant elles, et on a pu changer notre tipi : celui qui nous avait été attribué était vraiment streu...


Ensuite donc, Malchingui, et le dernier morceau se fait un camioneta (= en pick-up) : 2,75 $ : apparemment, c’est un tarif négocié par la communauté mais on se dit quand même que les locaux ne payent certainement pas ça pour les 5/10 minutes de route...


On arrive, une personne vient à notre rencontre et nous indique où déposer nos sacs : c’est Mica, une argentine super sympa avec qui on aura une bonne connexion (de même qu’avec son copain, Malé, une montagne de bienveillance sur jambes :)). On est à la fin du repas de midi, il y a un gâteau qui traîne sur la table et deux trois personnes qui errent (enfin, vaquent à des occupations très importantes) dans cette salle à manger/cuisine (voir plus bas) et c’est également le moment du départ de deux autres volontaires. On se sent un peu comme des cheveux dans la soupe. On ne sait pas trop quoi faire, ni vers qui se tourner. D’un côté on nous propose à manger, de l’autre on nous invite à participer à un cercle d’au revoir. On se dit qu’on va être sociable et d’esprit communautaire et on se joint au cercle. Le temps qu’on fasse ça, il n’y avait plus rien à manger et le gâteau avait disparu ! Didju ! Deux français (Suzanne et Maxime : des bretons!) sont arrivés la veille et nous expliquent les 2-3 trucs qu’ils ont appris mais nous disent qu’ils doivent eux aussi encore trouver leurs marques. Le premier contact avec les fondatrices des lieux, Helen et Nikki est bref mais courtois (sans plus). En même temps, des volontaires, c’est vrai qu’elles en voient passer pas mal...


Après quelques jours, nous commencerons à être (plus ou moins) rodés à l’organisation, notamment grâce à l’aide précieuse d’autres « long term volunters » ou responsables : Jorge, Joshua, Zach, Juan, Male, Mica, Robby...


Alors, concernant la disposition des lieux :


Il y a un bâtiment principal avec une salle commune/ salle à manger, une cuisine, une salle de yoga, un espace de rangement et de vente, où tout un chacun peut proposer ses créations à la vente, et des chambres (attribuées à une des fondatrices de la communauté et à ses enfants). Un autre bâtiment avec deux toilettes sèches, deux douches et un grand évier.

Pour les autres, il y a différents types de logements répartis sur les 15 hectares de la propriété : des containers aménagés (tiens, ça, ça rappelle quelque chose à Clara...), des petite maisons réalisées en terre crues et des tipis (réservés le plus souvent aux gens qui ne restent pas longtemps, comme nous). Notre tipi est un petit tipi, avec quand même un lit double (assez confortable), deux petites tables de nuit et l’un ou l’autre espace de rangement. Il y a un plancher, ce qui est bien utile les jours de pluie.


Il y a une grande salle commune appelée « caracola » , nom lié à ça forme. Une grande salle ronde entourée d’autres salle. La salle principale est utilisée pour faire du yoga ou diverses cérémonies et les plus petites pour des soirées « concert » ou soirées films.


- Fonctionnement eau : On est dans une zone assez aride. On est dans la saison des pluies et il ne pleut pas vraiment.. On nous explique qu’ici, il y a un microclimat sec : il va pleuvoir sur les montagnes et dans les vallées alentours...et pas ici ! On a eu nos doutes sur ces déclarations quand, le jour même, et le surlendemain, il a plu à grande eau et qu’on a pu tester l’étanchéité de notre tipi (test pas super concluant...). L’eau vient du village. Pour la chauffer, il y des panneaux solaires (youhou ! Des douches chaudes), il y a également un réservoir au-dessus de la cuisinière. Il n’y a évidemment pas d’égouts. Toute l’eau est évacuée dans un étang artificiel. Aucun produit non naturel, savons, etc, n’est donc autorisé. Les animaux vont directement boire dedans. Pour l’eau potable, on filtre l’eau par des pierres plusieurs fois.


- Fonctionnement cuisine : Lors de notre arrivée, la cuisine était en pleine réfection. En d’autres termes, la cuisine était composée d’une cuisinière dans la salle à manger (+ accessoires) et de bacs de nettoyage à l’extérieur). Un bordel bien géré. Mais c’est ici qu’on a pu tester l’efficacité de la communauté car, trois jours plus tard, la cuisine était finie (youpie ! - et non, on ne dira pas qu’elle était en travaux depuis déjà deux semaines). Mais quand même, les travaux ont avancé super vite quand on était là...). Il y a 4 becs à gaz et un four à bois, de l’électricité ... pour la lumière (pas de frigo évidement.. mais il n’y a pas de viande ni de fromage... ni rien donc .. Mais il y a des bières, qui surprenamment, ne sont pas trop chaudes !). Chaque semaine, un groupe va au marché acheter les légumes, des fruits ainsi que des légumineuses. Les légumes sont repartis dans des bacs pour chaque jour de la semaine. Du coup, quand on sort un bac et qu’on voit 4 navets, 10 radis, 5 betteraves et une salade et qu’on doit faire un repas pour 30 personnes, on est quand même un peu stressé... mais en rajoutant des pommes de terres, du quinoa du riz, lentille etc., et un peu d’imagination, ça passe (enfin, on a quand même parfois un peu faim…)

Au petit déjeuner, il y a souvent des bananes, du porridge et du granola (oui, on ne l’a pas encore dit mais la communauté le couple qui a fondé la communauté est un couple d’anglaises...so British donc!). A midi et le soir, il y a une salade, des légumineuses et des féculents (il y a en permanence de la farine, du sucre brun, de l’avoine, des lentilles, des pois chiches, du quinoa, des pommes de terre, du yuka, des haricots rouge, ….). Suivant l’humeur des chefs, on peut avoir des falafels, du pain, ou des choses plus élaborées :-) L’élément principal ici est « l’aji », c’est-à-dire, de l’huile, du piment, des tomates de arbol, de l’ail, des oignons et l’un ou l’autre ingrédient secret selon le chef. On le rajoute sur tout...et ça pique !

Comme dit plus haut, la majorité des aliments sont achetés au marché. On cultive bien des haricots, diverses sortes de salades, des choux, des courgettes, des tomates de arbol, des citrons, et autres...mais pas encore de quoi subvenir au besoin d’une communauté de 30 personnes.


Et l’électricité dans tout ça ? Alors pour électricité, il y a deux spots de panneaux solaires. Ils servent pour l’eau chaude des douches, les lampes dans les salles communes et pour recharger les téléphones/ordi de tout le monde.


Ah oui, et sinon, ben, la vue, elle est sympa ! Par beau temps, on peut voir jusqu’à 7 volcans aux alentours ! On va dire qu’il y a pire comme endroit pour aller promener des ânes ;)...Cela dit, on nous avait vanté les couchers de soleils… C’est sympa, le début est bien, mais on n’a jamais eu l’occasion d’en voir un complet, apparemment, coucher de soleil et brouillard ne sont pas vraiment compatibles…


Et pour la météo, généralement, il fait chaud (20-25°) jusque 16h, à ce moment, il y a souvent des nuages et du vent qui arrivent. Il commence à faire plus froid vers 17h (17°). Apparemment, les mouches adorent, et les moustiques n’ont pas l’air contraire non plus...qu’on ne vienne plus dire à Clara qu’il n’y a pas de moustiques au-dessus de 2300 m d’altitude.


Et aussi, on est dans l’alignement de l’aéroport...on a donc souvent quelques avions qui nous passent au-dessus de la tête à basse altitude ! Où sont donc les astreintes...ou Isabelle Durand ?? ^^


Concrètement, nos journées se déroulent ainsi :


Petit déjeuner : 7h-8h

Travail : 8h-11h

Break : 11h-11h30

Travail : 11h30-13h30

Lunch : 14h

Heure extra : 17-18h

Souper : 19h


Chacune de ces plages horaires est annoncée au son d’une cloche.


Le travail peut être varié le matin, on s’inscrit où l’on veut :


- Les ânes (las burras) : elles (Freya et Ursula) sont dans un enclos pour la nuit. Le matin, il faut les emmener dans un endroit avec de l’herbe, de l’ombre et un peu d’eau. Pas facile dans ce décors ! Suivant le jour et leur humeur, ça prend entre 30 min et 1h30. Et c’est parfois sportif ! Il n’est pas rare qu’elles décident de courir et de prendre ainsi la poudre d’escampette...La description de la tâche relative aux ânes du lendemain sera alors « Donkey rescue ». A midi, il faut les changer de place afin qu’elles aient assez d’herbes. Et vers 17h, les ramener à leurs enclos et les nourrir. Évidemment, tout est trié ici, il y a donc un bac avec des restes de nourriture destinés spécifiquement aux ânes (pas d’avocat, ni d’oignons, ni d’ail, ils ne digèrent pas) dans lequel on ajoute de l’avoine et du sel.

Pour la petite anecdote, un âne, c’est têtu ! Du coup, pour les faire avancer, une carotte (si si!) ou une peau de banane est toujours bien utile. Cela dit, se balader avec des peaux de bananes dans ses poches pour aller conduire les ânes, ça, ce n’est pas une bonne idée ! Car, pour avancer, ils avancent, et vite encore bien ! Et il faut faire attention à ses arrières pour ne pas se faire manger un bras ! On ne le fera plus...

- Les poule(s) : donner à manger au poules … et surtout vérifier qu’elles sont toujours là. Au début de notre séjour, il y en avait 4… après 5 jours elles n’étaient plus que deux, après une semaine il n’y en avait plus. On vous à dit que les chiens ne mangeaient de la viande qu’une fois par semaine ?.. On a retrouvé des plumes...


- Le compost : il existe un compost avec ce qu’on ne peut pas donner aux animaux. On mélange ces restes avec le caca des ânes, du pipi d’humain (récolté séparément que la caca évidemment), de la levure, de la mélasse et des cendres. On en fait un tas et on mélange. Ensuite on le recouvre. Il faut le retourner régulièrement et rajouter de l’eau et pouf ça fait du compost après 1 mois. (On le retourner tous les deux jours).


- L’adobé : nous construisons une nouvelle maison en adobe. C’est-à-dire en terre crue mélangée avec de l’eau et de la paille. La base se fait avec des grands sacs de riz en plastique qui sont rempli de terre humide. On les entasse pour faire les murs. Ceux-ci sont ensuite recouvert de boue composée de terre d’épines de pin et d’eau: assez grossier. L’étape suivante, celle qui nous occupe, est de réaliser une uniformisation du mur, un lissage avec le même mélange. Ensuite, il faudra faire une dernière étape composée de boue et de calcaire si on a bien compris. (Et puis peindre, et aménager bien sur). Le toit de la maison, quant à lui, a été fait à partir de bois de récupération et de taule ondulée réalisée avec des tetrapacks recyclés : plus solide, moins chaud et moins bruyant. L’adobé, c’est un peu le travail de repli quand on a fini nos premières tâches de la journées ou qu’on n’est intéressé par aucune des autres tâches proposées.


- Les chiens et chats : il y a 5 chiens et 2 chats qu’il faut nourrir. La communauté est végan, donc les animaux le sont aussi. Enfin, quasiment, ils ont droit à de la viande une fois par semaine. L’abuelo des animaux est « Azul » (un chien). Azul est un artiste (parfois incompris), il nous chante des chansons dés que quelqu’un joue d’un instrument. Il vole vite la vedette aux autres prétendus artistes ;)


- La fertilisation ou « Piss list » : chaque jour, un lieu est fertilisé avec le pipi mélangé à de l’eau (1/4 – 3/4) et on arrose avec ce mélange principalement les arbres fruitiers.


- Nettoyage : simplement nettoyer des lieux.


- Réalisation de savon : on fait même le savon ici. On récupère les cendres du four (ben oui c’est un four avec un feu de bois) qu’on tamise. On les tasse dans un ancien pot (style barquette de beurre) et on y ajoute du « citrus » (il est possible de remplacer le citrus par de l’eau mais ça sent moins bon). [Le citrus, c’est le jus qu’on obtient à partir des épluchures de citrons qu’on a pillées dans de l’eau et laissé macérer plusieurs jours.] Et pouf ça fait du savon ! (On utilise le citrus mélangé à de l’eau pour nettoyer un peu tout, comme les vitres, le sol etc.) Très écologique et tout. Bon, par contre pour enlever le graisse d’un plat, c’est pas trop ça... mais on a rien d’autre donc …


- La lombriculture : ici, la lombriculture sert à faire un « jus fertilisant ». Pour cela, on prend trois bacs qu’on empile l’un sur l’autre, ceux-ci ne sont pas très épais (une 10zaine de cm) et percés dans leur fond. On y met du crottin d’âne émietté (le caca, pas les ânes) avec de l’eau. Tous les 2-3 jours, on rajoute du crottin et on arrose le bac du dessus. Le jus qui en tombe est le fertilisant (les vers viennent d’eux même). On l’utilise pour fertiliser les plantes et les arbres (fruitiers principalement).


- Banana tea : On réalise aussi du fertilisant grâce aux bananes (et par ici, on en mange beaucoup…). On récolte les pelures de bananes et on les fait ensuite bouillir avec de l’eau. L’eau récoltée est le fertilisant. Les peaux de bananes sont pour les ânes, qui en raffolent !


- Planter des arbres : quand la toilette sèche est pleine (niveau caca), on prend le caisson et on le vide dans un trou, et là, et ben on peut planter un nouvel arbre. Il commence à y en avoir beaucoup.


- Décoration : il y a plusieurs projets sur le coté, comme un banc qui a été réalisé en bouteilles en plastiques (= éco-bricks) : tous les déchets non recyclables et propres et pas trop grands sont entassés dans des bouteilles en plastique (il ne faut pas d’humidité car des champignons pourraient se former et faire éclater la bouteille). Le tout est de vraiment bien tasser afin de solidifier la bouteille au maximum. On construit alors ce que l’on veut en les utilisant comme briques et en utilisant de la terre comme ciment. Dans le cas du banc, un treillis de poule a été rajouté pour soutenir la structure. Ensuite, on recouvre le tout de terre (comme pour les maisons) et on finit par une couche de calcaire. Lorsque l’on est arrivé, le banc était fini, Clara a juste participé à sa décoration, c’est-à-dire réaliser une mosaïque à partir de morceaux de tasses cassées, en les faisant tenir grâce à de la terre.


+ les « extra hours » :

Chaque jours nous avons une tâche « extra », c’est-à-dire soit préparer le déjeuner, le dîner ou souper en groupe de 3-4 personnes, soit une heure de travail suivant ce qu’il y a faire. Souvent arroser les plantes … sauf quand il a plu la nuit d’avant ou que l’on voit qu’il va pleuvoir !

Alors, pour la petite anecdote, quand il faut préparer le dîner pour 30 et que le plan initial tombe à l’eau (parce que franchement, c’était pas bon) à 13h et qu’il faut trouver une alternative pour 13h30 ben...on ne trouve pas d’alternative pour 13h30 ! Et l’extra hour devient vite les extras 3 hours ! (Comment ça, c’est pas récupérable???)


Cela dit, après quelques jours de travail intensifs, on se rend compte que la politique de la maison n’est pas vraiment de se tuer à la tâche et qu’il faut prendre le travail comme il vient… D’ailleurs, tous les 5 jours, on a droit à deux jours de congés. Pour l’un de nos deux jours, nous sommes allés au « parque Jerusalem ». C’est un parc contenant une foret sèche pas très loin de Malchingui. Il y a également des emplacements de camping, barbecue, un restaurant et une piscine ! Une belle petite journée de repos loin de l’agitation de la communauté. On a même pu faire la sieste sur l’Équateur, et nous tremper dans l’eau ! Que bueno ! (on a aussi rompu le jeûne végétarien avec...un seco de pollo ;))


Suivant les personnes qui sont là, les soirées changent. On peut faire un feu et papoter et chanter, on peut faire des soirées cinéma dans la caracola, on peut jouer aux échecs...


Un soir, on a eu un concert de « SoulFire ». [C’est un groupe de musique des USA qui fait le tour de l’Amérique du sud à bord d’un bus réaménagé et transformé pour tourner à l’huile végétale. Ils font le tour des restaurants pour récolter les huiles usagée qu’ils filtrent avant de les utiliser comme combustible. Leur bus s’est arrêté quelques semaines à Rhiannon. Vous pouvez les retrouver sur Facebook « SoulFireProject ».]

Concert suivi d’une petite soirée musicale/dansante qui s’est terminée aux petites heures... (Et les gars, demain faut bosser hein!!).


Sinon, généralement, on se retrouve souvent le soir, après le souper, pour partager l’une ou l’autre bières ou bouteilles de vins et, pour certains (on est quand même dans une communauté d’étrangers perdus en Amérique du Sud) quelques tours de Santa Maria, cette plante maîtresse et sacrée...(on se déculpabilise comme on peut ;-)). On a vite compris que, dans la description du lieu sur « Workaway » qui mentionne qu’on peut profiter de l’alcool avec modération, modération était un compagnon parfois absent ^^ Après tout, il faut bien faire fonctionner le petit magasin de la communauté. Lors de nos premières semaines en Équateur, nous avons vu très très peu de personnes fumer … on a eu notre balance pour tout l’Équateur ici ... on devait être les seuls non fumeurs du lieu.


Aussi, Pierre a pu trouver des partenaires d’échecs, de niveaux divers mais avec bien souvent des parties très agréables ! Pierre était le « chess master » pendant une bonne partie du séjour …. Hé Male, bien joué ! :-)


Le 8 février 2018, c’était le jour des dix ans de la communauté. Nous avons réalisé une capsule temporelle, c’est-à-dire qu’on a mis écrit nos vœux de devenir pour dans 10 ans et qu’on a enterré les bocaux contenant ces vœux 6 pieds sous terre... A dans 10 ans pour voir comment le monde aura changé !


Pour Clara, ça ressemblait un peu aux camps scout, 2 semaines de vie en communauté dans la nature … Rhiannon se trouve en Équateur mais elle pourrait se trouver n’importe où dans le monde. Il suffit que quelques personnes décident de créer un lieu où l’on se sent bien, où l’on respecte la nature. Bon, Ok, d’accord, c’est plus facile quand on peut être dehors 99 % du temps mais bon, faire son petit coin de paradis en Belgique s’est possible aussi :-)


Rhiannon fonctionne donc avec des volontaires, ceux-ci restent de 2 semaines à … plusieurs années. Le fait est qu’il y a souvent des départs et des arrivées, les derniers jours de notre séjour ont été marqué par le départ de plusieurs personnes très chouettes. On se rend compte que le voyage c’est vraiment de belles rencontres mais aussi de dire régulièrement au revoir aux gens avec, il faut bien le dire, peu d’espoir de se revoir un jour.


Et puis c’est le jour de notre départ à nous, le jeudi 15 février. C’est au moment où on commence à s’acclimater et à connaître un peu les ficelles qu’il faut partir, mais on sent tous les deux qu’on doit poursuivre notre chemin et que cette étape, bien que très enrichissante, doit venir à son terme. Deux jours à Quito afin de définir nos prochains séjours et de faire des petits « coucou » aux amis quitenios et puis...