Après tant d’aventures, il est temps pour Clapi d’aller se reposer à la plage. C’est ce qu’on fera le 24 septembre en partant pour Puerto Angel.


Puerto Angel

Pour s’y rendre, on part tôt de Oaxaca vers la gare des bus ADO. On voulait y aller en Uber (à la gare pas à Puerto Angel!) mais ça ne marche pas dans cette ville, du coup, nous voilà à pieds à la recherche d’un taxi sur la route (qu’on trouvera à mi chemin).


Nous partons en bus vers 9h pour 10h de route vers Pochutla (250 pesos). Le trajet ne s’est pas mal passé si on met de coté que nous étions assis à l’avant du car et que le chauffeur a passé son temps à se racler la gorge et à cracher par dessus bord… de quoi donner la nausée dans tout ces tournants.

Vers 19h, nous sommes à Pochutla où on était censés trouver un collectivo mais apparemment on est trop tard (on n’est toujours pas sur de la véracité de cette info). Du coup on prend le taxi (110 pesos) jusqu’à notre destination.

Notre hostel est assez chouette, on peut même choisir notre chambre… on est les seuls clients et quand nos hôtes apprennent qu’on va rester jusqu’à 3 nuits, on passe d’une petite chambre avec salle de bain à l’extérieur à une chambre quadruple avec salle de bain privative en deux temps trois mouvements :-D On comprendra vite que nous sommes en pleine saison (très) morte, vraiment morte.


Nous resterons donc 3 jours à Puerto Angel. Au programme : lecture dans les hamacs, écriture du blog (ben oui il ne faut pas croire qu’on n’y travaille pas), dégustation du mescal « mala idea », baignade dans la baie (une fois), manger des tacos... tout un programme quoi !


C’est un petit village portuaire où il n’y a pas grand-chose à faire. Beaucoup d’hôtels et restaurants sont fermés à cette période. Nous sommes plus ou moins les seuls touristes du coin.

Zipolite

Ensuite, nous partons pour Zipolite, que Dulce nous avait recommandé. C’est un autre village à 20 minutes de là. Du coup, on y va également en taxi presque collectif. On avait réservé une nuit dans un hostel histoire de voir. On y restera effectivement qu’une nuit car la proprio allemande n’est pas super sympa. C’est aussi une ville plus touristique mais toujours en basse saison, tout est fermé (ce qui expliquait le faible choix qu’on trouvait sur internet aussi). On trouvera quand même le moyen de boire un mescal coco sur la plage à la lueur du coucher de soleil ;-)

Nous n’avons pas trop nagé car la plage est très exposée et très dangereuse. Les vagues sont effectivement énormes et le courant très fort.

L’activité touriste principale est « la playa del amor » : la seule plage nudiste du pays :-D

San Agustinillo/Mazunte

Nous voulons encore faire deux destinations sur la côte : San Agustinillo et Mazunte. En y regardant de plus près, on peut aller de l’un à l’autre à pieds ! Nous passerons donc 5 jours à San Agustinillo (un peu moins touristique), dans un hostel littéralement en bord de plage.

Toujours au programme : lecture, baignade (toujours des grosses vagues), et quelques petites balades.

Les points forts de notre séjour : une tortue et un coucher de soleil à la Punta Cometa


Il y a pas mal de grosses tortues dans le coin et nous avons eu la chance d’en voir une sortir de l’eau, creuser le sable, pondre, refermer le trou et retourner dans l’eau. Dans ce cas là, les œufs sont très fragiles du coup il faut marquer l’endroit, histoire que personne ne marche dessus (et que les chiens ne les déterrent pas). 45 jours plus tard, les œufs éclorons et les petites tortues tenteront leur chance en traversant la plage pour rejoindre la mer.

A Manzunte, il y a une colline en bord de mer assez jolie où tout le monde se rassemblent pour regarder, paisiblement, le coucher du soleil : Punta Cometa. C’est joli joli et le repère de tous les « bobos » du coin, devenu au fil des ans un lieu « connecté », méditation, yoga, vipassana, etc.…


Au cours d’un de ces 3 jours, Pierre partira également à la recherche de l’hébergeuse de sa sœur, qui avait passé 1 mois là-bas...il y a 18 ans ! Pas facile avec pour seules infos son prénom et le fait que c’est pas loin en tournant à droite après le pont. Ben curieusement, des vieilles Maria, il n’y en avait pas tant que ça et à la deuxième personne qu’il demande, bingo « Maria ! Attends, si hein, ce que tu me dis ça ressemble à Maria machin, là-bas, à côté de la rivière ». Une ou deux réorientations plus loin, dont une dans une communauté hippie qui paraissait bien sympathique, et c’est la réunification (par frère interposé). Pas d’bol, la Maria ne se rappelle pas de la sœur ! ^^

Bien reposés, nous partons le 1 octobre vers 17h pour le bus de nuit à 20h (Pochutla-San Cristobal, 650 pesos).


On vous raconte la suite un autre jour ?