En route vers Cusco


Le 21 (avril, pour ceux qui ne suivraient plus) nous nous levons à l’aube pour partir à 6h30 vers le terminal de bus touristiques. Comme toujours, tout est organisé nickel et on n’a rien d’autres à faire que de monter dans le car.


Nous nous rendrons donc à Cusco en bus, avec quelques arrêts « photos/visites » sur le chemin. Il y a un guide général pour l’ensemble du car, qui donne ses explications en anglais et en espagnol. Et puis il y nous dans le fond avec notre guide à nous et ses explications en français. On va dire que c’était parfois un peu cacophonique et difficile à suivre (surtout quand on trouvait que ce que disait le guide en anglais était plus intéressant que ce qu’était entrain de raconter la nôtre).


Le premier arrêt se fait à Pukara. On nous propose d’aller voir 3 cailloux dans un musée (bon, ok ils sont sculptés) mais ça nous intéresse moyen et c’est assez cher. Du coup, on va se promener un peu dans les environs (enfin pas longtemps car on n’a qu’une demi heure d’arrêt). Mais on aura l’occasion de goûter « le meilleur café du monde »...du café quoi.

Le 2e arrêt se fera sur le site de « La Raya ». On ne sait plus trop pourquoi on s’est arrêté, si ce n’est pour voir des vendeurs de bonnets, de pulls et de petits porte-clés « alpagas » (on vous dit, on fait de tout avec des alpagas!). Bref, c’est un point dans la vallée duquel on a une belle vue sur les sommets enneigés (nevados) environnant...dont l’altitude varie (assez bien) chaque année. C’est que les montagnes, de ce côté là, ça bouge beaucoup ! C’est également la frontière entre les départements de Puno et Cusco (ça c’est utile comme information, tiens….).


Pour l’almuerzo, on s’arrêtera à Sicuani, dans un restaurant touristique buffet avec une très belle vue sur les montagnes, la rivière, un lama et un alpaga :-D... et un groupe de musique authentique, original, qui nous a donné notre version quotidienne du « Condor pasa ».


Après notre repas léger (non, sérieux, faut pas croire mais les buffets à volonté, c’est bien la première, la deuxième fois, on prend de tout, on goûte à tout, on a les dents du fond qui baignent à la fin... après c’est plutôt, « cool y a de la salade » ), nous continuons notre route vers notre prochaine étape vers Cusco : le temple Raqchi.


Ce temple était un centre très important, tant religieux qu'administratif, composé d'un bâtiment principal dédié au dieu créateur Wiracocha, d'habitations rigoureusement alignées et réservées aux prêtres et d'entrepôts. Situé à la frontière de deux grandes régions, il semble que le site servait de douane et de centre de stockage de denrées alimentaires. Les Espagnols trouvèrent à leur arrivée une statue, probablement du dieu Wiracocha, qu'ils emmenèrent à Cuzco. Il n'est conservé que sa tête, dans un musée de Madrid, et son tronc dans un musée de Cuzco.


Vous avez vu comme on a bien tout retenu !? … (Wikipedia est définitivement notre ami sur le coup).


Le dernier arrêt se fait à l’église de Andahuaylillas, surnommée la chapelle Sixtine des Andes car elle est très fortement décorée. Les fresques représentent toujours un syncrétisme (si vous ne savez pas ce que c’est je (Pierre) comprends...) de la religion catholique et des cultures andines. C’est bien joli, mais avec 30 minutes de visites, on n’a pas le temps de voir la moitié du tiers du quart…


Et puis ça y est, on arrive au centre du monde Inca, à Cusco vers 17h. Notre hôtel est assez excentré du centre historique mais c’est pas grave : on trouvera quand même une polleria où souper « local » (ce sera la première fois). Le petit bémol pas bien grave c’est que vu que ce n’était pas un restaurant touristique, il n’y avait pas de vin (et ils ont cherché longtemps ! On avait fini le pollo quand ils sont venus nous annoncer que, non, il n’y en avait pas).


La vallée sacrée : Pisac


Nous sommes le 22 avril et nous partons pour découvrir la vallée sacrée.


La première étape se fait à Pisac où il y a un marché trèèèèès touristique. C’est le moment pour nous de faire nos achats (surtout pour Clara qui pourra profiter du voyage du retour de ses parents pour ramener plein de brols :-) ). Attention au chien dans les rues de ce village, il pourrait vous surprendre à paresser sous vos pieds ! On peut aussi voir un petit enclos à cochons d’Inde, prêt à être sélectionnés pour le repas suivant.

Vers 11h, il y a l’appel à la messe, les gens du villages, en habit traditionnel, font une procession pour appeler les gens à venir à la messe. On se demande si c’est réellement la tradition ou un show à touristes… En tout cas, il y a une armée d’appareils photos…

On le verra dans les épisodes suivants mais Pisac, c’est aussi un important site archéologique Inca (peut-être plus grand que le Machu Picchu ?). Mais là, on n’a pas le temps (et effectivement notre frustration du moment sera atténuée plus tard quand on se rendra compte qu’il faut au moins une demi journée pour visiter le site convenablement) : on doit aller voir des salines de Maras!



En route Jamy ! Des salines au milieu de la montagne ?? kessako ? En fait, la montagne regorge de sel, un ruisseau d’eau chaude traverse ce sel sédimenté et amène l’eau salée dans des terrassasses aménagées pour récolter l’eau (chaude et salée). Quand l’eau s’évapore, il reste le sel. C’est assez joli à voir. (Spoiler, c’est à quelques kilomètre de Moray). Évidemment, ça ne fonctionne bien qu’à la saisons sèche. Un monsieur, en train de préparer son terrain, nous explique tout le procédé. (On est juste au début de la saison sèche, et il faut préparer sa terrasse ! — c’est le moment d’avoir une pensée émue pour les bbq de Cointe).



Pour changer, nous dînerons dans un restaurant touristique buffet avant d’aller à Ollantaytambo (à prononcer 5 fois, très vite et sans se tromper!)

C’est le village d’Ollantay (ou plutôt son « auberge » vu que « Tambo » signifie « auberge »), un général de Pachacutec (l’Inca n° 9, le grand bâtisseur) qui, pour son bonheur et son malheur, était tombé amoureux de la fille dudit Inca. Pour son bonheur car c’est classe d’être amoureux de la fille de l’Inca, et pour son malheur car l’union n’a jamais été appréciée ni reconnue par beau-papa. Du coup, ils se sont enfuis, réfugiés dans cette petite bourgade et ont attendu que beau-papa meure (il a fallu longtemps) avant de voir leur union célébrée par l’Inca suivant. Ollantaytambo est l’un des derniers lieux à avoir résisté à la conquista.

Petit intermède étymologique et historique :

Le terme « Inca » ne vise en fait que les dirigeants de la peuplade (Incas = Rois, en gros). La civilisation s’appelle en réalité autrement, mais à l’heure d’écrire ces lignes, on ne se rappelle plus comment...pas d’bol....


Il y a eu environ 14 incas. (les derniers ne sont pas des « vrais » incas).



  1. ?: Manco Capac
  2. ~1230 - ~1260 : Sinchi Roca
  3. ~1260 - ~1290 : Lloque Yupanqui
  4. ~1290 - ~1320 : Mayta Capac
  5. ~1320 - ~1350 : Capac Yupanqui
  6. ~1350 - ~1380 : Inca Roca
  7. ~1380 - ~1400 : Yahuar Huacac
  8. ~1400 - 1438 : Viracocha Inca
  9. 1438 - 1471 : Pachacuti Yupanqui ou Pachacutec
  10. 1471 - 1493 : Tupac Yupanqui
  11. 1493 - 1527 : Huayna Capac
  12. 1527 - 1532 : Huascar
  13. (ou 14 pour les intimes) 1532 - 1533 : Atahualpa

(Oui bon sur le coup Wikipédia n’est plus trop notre ami vu que Atahualpa est le 14e et pas le 13e… il y a une bulle quelque part mais on ne sait pas où...)

Les plus connus étant le 9e et le 14e. Le numéro 9, Pachacutek, est celui qui donnera sa grandeur à l’empire (en fait, qui en fera un empire) et qui fera les révolutions architecturales pour lesquelles cette civilisation est tant reconnue aujourd’hui. Et Atahualpa, le 14e, dont on a déjà parlé et qui est surtout célèbre en tant que dernier « vrai inca » (pour rappel, après avoir vaincu son frère pour le contrôle total de l’empire, Atahualpa s’est fait capturer et exécuter par Pizarro, à Cajamarca, en chemin vers Cusco où il allait être sacré empereur bien comme il faut).

A la suite de la conquête de Cusco, les espagnols, pour asseoir leur autorité, installeront des incas postiches pour assurer la continuité. Il y aura toutefois quelques révolutions « post colonisation », portée par des « incas » ultérieurs.

Les Incas étaient choisis parmi la royauté mais le titre n’était pas héréditaire de père en fils. Il fallait la mériter sa « couronne ».


Revenons à présent au village. Il est encore totalement construit sur les tracés Incas. On peut y voir des petites rues aux murs incas (c’est-à-dire aux murs de pierres emboîtées sans espace et sans mortier) et l’évacuation d’eau qui passe dans les ruelles (des rigoles quoi) d’époque. Ce village est assez touristique car c’est de là que partent la majorité des gens qui vont en train pour le Machu Picchu.


On apprendra aussi que, pour déterminer l’emplacement des sites incas, ceux-ci ont prit Cusco comme centre (d’où le centre du monde Inca, outre le fait que Cusco est l’équivalent du Rome de Romulus et Remus) et, de là, ils ont tracé des rayons dans toutes les directions allant jusqu’aux confins des territoires incas et, sur chaque rayon, tous les 20 km, ils ont placé un lieu sacré (qui pouvait être tant un temple important, qu’une simple pierre).


Le soir, nous logeons dans un « petit hôtel sympa » à Urubamba. Un petit hôtel bien sympathique avec chambre immense, terrasse avec vue sur la montagne et... jacuzzi:-D


Le 23 avril, c’est le grand jour ! Nous allons au Machu Picchu ! Pour les férus de langues : machu = vieille et picchu = montagne en quechua… non non rien avoir avec Pikachu. (A coté de la montagne Machu Picchu, il y a la Huayna Picchu .. la jeune montagne).


Pour s’y rendre, il y a plusieurs options :

- faire le trek des Incas (plusieurs jours de marche et qu’il faut réserver à l’avance car il n’y a que 500 places disponibles par jours) ;

- Allez jusqu’au barrage hydroélectrique en combi, puis marcher jusqu’à la ville d’Aguas Calientes ;

- faire un autre trek alternatif (il y en a plusieurs : Saltankay, un autre depuis Santa Teresa, certainement d’autres…)

- ou faire comme nous et prendre le train.

Pour prendre le train, il est préférable de se rendre le jour précédent à Ollantaytombo ou dans les environs (nous, on était à Urubamba) et d’arriver à l’heure pour son train : si on rate le train pour lequel on a réservé, c’est râpé. Pour nous, c’était le train de 7h30. Le train va jusqu’à la ville d’Aguas Calientes, 40 km plus loin. Il y a deux types de train : le train touristique et le train pour les locaux (évidemment on ne peut pas prendre le train pour les locaux, ce serait trop simple). Dans le train touristique et bien, il y a des touristes, des vieux qui chantent, des américains qui parlent fort, des familles de p’tits belges... mais on reçoit un petit snack (thé/café et pâtisserie).


Aguas Calientes, c’est la ville qui se trouve juste en dessous du Machu Picchu. Elle est assez artificielle car elle n’existe que par le tourisme, elle a un peu pris la place de « Machu Picchu pueblo », juste à côté. De là, on peut, soit monter à pieds, soit prendre un bus (20 min environ). On a pris notre courage à deux mains et...on a pris le bus.


Aspect pratique

Il y a deux types de billet, celui pour le matin et celui pour l’après-midi (mais pour l’instant, ils ne contrôlent pas la sortie (peut-être que c’est juste parce qu’on n’est pas encore en pleine saison touristique), donc il vaut mieux prendre le billet du matin et pouvoir y rester la journée si on veut). Les heures de pointe sont très tôt le matin et vers 10h (vers 11h, il y a déjà moins de monde et apparemment vers 14h c’est « vide »). Mais bon, comme on a dit, on n’est pas encore totalement dans la haute saison touristique, qui commence plutôt en mai, et par « vide », il faut quand même entendre 500 personnes). Attention, le nombre de place est limité (2500/jour pour le Machu Picchu seul + d’autres entrées combinatoires : MP + Wayna Picchu, MP + montagne MP, etc.) Cela dit, on a rencontré pas mal de personnes qui n’avaient pas réservé à l’avance et qui se sont dit « tiens, demain on ferait pas le MP ? » et qui le lendemain, on fait le MP



Vers 9h30-10h, nous voilà donc à l’entrée du Machu Picchu. Certains diront peut-être que c’est un peu tard, que voir le lever de soleil sur le MP, ça doit être top et tout ça...mais bon, s’il y a des nuages, ça ne sert pas à grand-chose de se lever à 3h du mat’. On a eu la « chance » de voir que le temps se dégageait juste pour notre arrivée ! :)


Donc, on est aux portes de Machu Picchu. Mais il nous faut encore faire une petite grimpette avant d’arriver à la « station photo ».Vous voyez, là où votre pote/cousin/frère/sœur/vous a pris la photo que vous avez déjà vues 100 fois ? Pour la peine, on va vous l’épargnez pour cette fois……..Meuh non hein, c’est pour rire hein !


La particularité du MP par rapport aux autres sites Incas, c’est qu’il n’est pas situé sur un des rayons dont on vous parlait plus tôt. Ceci explique qu’il n’a été redécouvert que tardivement, et donc pas détruit ou endommagé lors de la conquista. Inconnu jusqu’à sa découverte donc ? Pas vraiment, d’ailleurs quelques familles y vivaient lorsque le site a été « découvert ».

Parlons en un peu, de cette découverte. Nous sommes en 1911 et un archéologue/prof d’unif’ américain (Hiram Bingham pour les intimes) se trouve en vadrouille dans la région. Pour on ne sait qu’elle raison, il se retrouve dans une famille au pied de la montagne Machu Pichu et on lui dit qu’il y a des ruines incas en haut. Tout content, il demande qu’on le conduise le lendemain. Pas de bol, il pleut et personne n’a envie de grimper sous la pluie. Il veut vraiment y aller et on lui envoi donc un gamin de 10 ans pour l’y emmener (il devait terminer son voyage le jour d’après). Et bam ! Machu Picchu ! Grande découverte ! Presse, nationale géographique, débat sur l’existence ou non d’une découverte et à qui elle revient et tout et tout...et expédition de découverte financée par ledit NG. Bref, le Machu Picchu a été découvert. Enfin, le site archéologique du MP car la montagne, qui s’appelle aussi Machu Picchu, elle, on ne l’a jamais perdue (ah ah, on est drôle!).

Bref, tout ça pour dire qu’un des intérêts de ce site est qu’il a été préservé. Mais pas complètement non plus..., et ici, comme déjà dit, on n’a pas peur des restaurations (et on ne parle pas ici des buffets à volonté, ceux-là, on commence tout doucement à en avoir peur...). Et savoir quelle partie est authentique, originale ou a été restaurée, ce n’est pas si simple.

Le site était, selon certains, une école d’astronomie. Il y a, à divers endroits, des observatoires. On sait que les incas connaissaient les trous noirs ! D’autre part, c’est aussi très bien étudié au niveau de l’architecture anti-sismique ou l’« architectonique ». Selon d’autres, c’était la résidence de Pachacútec (le grand bâtisseur) ou encore un centre religieux (l’un n’empêchant pas l’autre). La cité n’a jamais été complètement terminée, le déclin de l’empire étant là, elle a été abandonnée dés l’arrivée des espagnoles. Donc, la construction et la fréquentation se situe autour du XVIe siècle.

Nous y sommes restés 3h, ce qui est un bon timing pour faire la visite. Une chose à savoir c’est qu’il n’y a évidement pas de toilette sur le site et qu’on ne peut pas manger (oubliez donc le pique-nique avec les lamas du site).

Nous redescendons donc manger à Aguas Calientes (en bus et après avoir tamponné notre passeport). Vers 16h, nous reprendrons le train dans l’autre sens et à Ollantaytambo notre chauffeur nous attend pour nous ramener à Cusco (c’est loin!) où nous nous écroulons de fatigue, dans le même hôtel que la première fois, mais dans une chambre nettement moins bien (c’est qu’on commence à y prendre goût, au luxe).


Le lendemain, nous visitons la ville de Cusco. Il est temps ! En effet, nous venons de passer notre 2ème nuit dans cette ville sans rien en avoir vu.


Avant tout ça toutefois :


On ne sait plus trop bien quand le drame s’est passé (oui oui, on sait qu’on ne doit pas rédiger deux mois plus tard…) mais il se fait qu’en arrivant à Cusco, on se rend compte que le sac à dos (le grand) de Pierre est « un peu » cassé. Oh, rien de grave, juste l’attache basse de la bretelle droite qui est déchirée. C’est un peu moins pratique pour porter son sac… Surtout si c’est la bretelle droite ! Tout le monde a déjà porté un sac sur une épaule, en le faisant tenir plus ou moins droit sans effort. C’est normalement toujours la même épaule qu’on choisi. Tentez un peu une fois l’expérience de changer d’épaule avec un sac de 70l rempli ! Vous verrez, ce sera un peu plus acrobatique et beaucoup moins esthétique : Pierre devait appeler à l’aide pour ne pas se balader avec son sac à l’horizontal derrière lui! — ou alors il est juste pas doué, choisissez l’option que vous préférez :D). Se renseignant à l’hôtel, ce dernier lui a proposé de s’occuper de tout pendant qu’on faisait les visites. 20 soles tout compris (sauf les chocolats de remerciement à la fin, parce que quand même c’est cool et ça nous enlève une belle épine du pied !).


Revenons à nos lamas : nous partons bien tard de l’hôtel, à 8h30 ! Pour visiter le site de Qurikancha. C’est l’ancien temple principal de la ville et de la culture Inca qui a, comme de juste, été transformé en monastère catholique lors de la conquista par les espagnols. Les espagnols ont effet décidé de construire leur monastère sur les bases des murs incas déjà présents (en camouflant un peu avec du plâtre et de la peinture). C’est qu’ils se sont rendus compte que les incas savaient construire des murs anti-sismique, qui ne bougeaient pas lors des tremblements de terre (d’ailleurs, ils sont toujours bien là et bien emboîtés), alors que les leurs s’écroulaient à chaque fois. Outre des pièces complètes, on trouve également sur le site des pierres énormes taillées pour faire des morceaux de murs assez impressionnants par leur taille et leur enchâssement.


Direction ensuite la plaza de armas avec la statue de Pachacutec, suivi d’un petit tour dans le quartier de San Blas. C’est le quartier bobo de la ville qui est très agréable même si on peut dire à présent qu’il a été fait par des touristes, pour des touristes. Là tout est fermé mais, quand on reviendra, ça nous repaysera un petit peu ! En montant on peut avoir une très belle vue sur la ville.

Ensuite nous nous dirigeons vers la Place San Francisco où François ira voir l’église pendant que les autres iront visiter le marché de San Pedro, en passant par la rue Santa-Clara (pas de jaloux comme ça). Celui-ci est un marché classique un peu touristique mais pas encore de trop. Vers midi, nous allons dans un très bon restaurant du centre et nous disons au revoir à notre guide. L’après-midi, les filles avaient repérer des marchands de tissus typiques et iront faire leur shopping. Ensuite, retour à l’hôtel pour certain et dentiste pour Pierre qui a mal aux dents.


Le soir, Pierre et Clara se rendront au terminal de bus Cruz del Sur pour acheter leurs billets de bus Puerto Maldonado-Cusco. C’est qu’on n’a pas vu grand-chose et qu’il nous faudra bien revenir ici après !