Comme vous l’avez deviné au titre chantant de cet article, le 25 avril nous quittons Cusco pour retourner faire une cure de moustiques en Amazonie. Direction : Puerto Madonado (en avion). Clara a un peu peur d’y retourner… Arrivera un moment où elle n’aura plus de sang à donner aux moustiques..pas cool pour la Croix-rouge tout ça ! (et vous, vous y avez penser, à donner votre sang ? Pensez-y, y a des biscuits !;))


Après une heure de vol, nous arrivons vers 13h à l’aéroport où un bus nous attend pour nous amener à l’agence du lodge où nous allons séjourner. Oui, un lodge, c’est un peu autre chose que des cabanas pleines de fourmis, d’araignées et d’insectes volants non identifiés. Mais il faut y aller en pirogue (à moteur) et on ne peut pas emporter tout ce qu’on veut/a : moins il y a de bagages, mieux c’est. Nous, on nous avait prévenus de préparer un sac avec le minimum nécessaire. Apparemment, la communication n’avait pas été pareille pour tout le monde, et v’là ti pas tous les autres passagers qui doivent en 15 minutes préparer leur sac pour les 3 jours à venir.… Et on est dans un groupe avec une dizaine de français. Et ça râle, et ça se dispute… Nous, on rigole doucement, pendant qu’on négocie efficacement pour garder nos (grands) sacs à dos (« on peut garder ces sacs là ? - oui oui, pas de problème - et ceux là aussi ? Oui oui» et c’était réglé). On en rigolait donc doucement, jusqu’à ce qu’on comprenne qu’on allait devoir passer les 4 jours suivants avec eux (tant pour les repas que pour les activités…), là on riait un peu moins...

Direction la barque, avec nos gros sacs à dos (qu’on avait dit qu’on porterait mais qu’on nous porte quand même). Et, 30 minutes plus tard, on accoste pour découvrir notre domaine sauvage : un restaurant, un bar, une pelouse bien tondue, une cabane pour chaque couple, avec moustiquaires et douche privative. Et une piscine ! Avec un bar à côté. Bon, on sait comment on supportera la chaleur. Oh !? On avait dit sauvage ??


On commence par une petite présentation du programme et l’assignation des groupes. Comme en classes vertes, quoi. Et attention, interdiction de sortir dans les bois tout seul ! On sera avec deux autres couples de français, dont celui qui se disputait. L’autre sera bien sympathique !

Fin d’après-midi, nous réalisons une promenade autour du lodge pour voir les arbres et plantes du coin : un « petit » ficus, un arbre qui sent l’ail, un arbre à picot pour les sarbacanes, un arbre à caoutchouc, un arbre qui marche et quelques autres dont on a oublié les nom… Les chemins sont bien tracés, faut juste faire attention aux racines.



Après le souper, à la tombée de la nuit, on s’en va à la recherche de caïmans. On verra un bébé caïman. C’est tout. On peut mettre ça sur le compte du fait qu’on était environ 10 pirogues des différents lodges à faire exactement la même chose, ou sur le fait que le couple super drôle n’arrivait pas a arrêter de se disputer ou d’utiliser son flash en faisant fuir toutes les bestioles…


Le 26 avril, au programme, tour en pirogue (sans moteur cette fois) sur un lac de la région : le lac Sandoval. Avec petit déjeuner sur le lac. Heure du départ prévue : 4h30 : on est un peu moins enthousiastes. Mais on garde un espoir : on nous avait dit la veille que s’il pleuvait, l’excursion était annulée. Or, il a un peu plu (genre toute la nuit), et du coup, l’heure du réveil ayant sonné, on était presque prêt à se rendormir... quand on est venu toquer à nos portes : ce n’est pas 3 gouttes d’eau qui allaient changer notre programme. On part donc s’équiper de bottes et prendre une tasse de thé et notre pique-nique « petit déjeuner sur le lac ».

On s’en va vers 5h en barque vers un chemin menant au Lac Sandoval. Pour y arriver, on a 3km à faire à pied dans la boue – les bottes, c’est bien ! Après la traditionnelle discussion « ah ah, y en a bien un qui va tomber » et bien il y en a un qui est tombé ! C’était pas l’un d’entre nous ! De plus, pour bien faire, il aurait fallu être silencieux, histoire d’apercevoir quelques bestioles. Pas toujours simple pour notre cher couple, de même qu’ils prennent assez mal l’interdiction de fumer en ces lieux (c’est que les animaux n’aiment pas la fumée). On aura quand même l’occasion de voir un autre « petit ficus », une petite mygale et sa maman, des singes hurleurs (qui hurlaient bien!). Arrivés au bord du lac, on prend notre pirogue (à rames cette fois...Mais où sont-elles, ces pagaies?) pour visiter le lac. Pierre est réquisitionner pour ramer, nous on peut commencer à manger notre petit dej’. On verra un bébé caïman et une maman caïman d’un bon mètre 50 (ou alors c’était un papa ? « Le papa caïman, le papa caïman, le papa caïman s’ennuie sur sa banquise), un grand-papa caïman dont on n’a vu que l’énorme tête hors de l’eau après plusieurs minutes de pagueyage intensif, des loutres qui ont bien jouer à cache-cache avec nous, des piranhas (dans la bouche des loutres), et beaucoup d’oiseaux de toutes les couleurs dont un oiseau puma très fun, des hérons et des goélands ! On notera l’habilité certaine de notre guide à prendre des photos à la jumelle.


Sur le retour, on aura l’occasion de bien regardez pendant un bon quart d’heur des singes hurleurs à quelques mètres de nous (dans les branche des arbres au dessus de nous en fait).

Nous rentrons donc pour le dîner et l’après-midi se passera à flâner à la piscine (une piscine ça change tout à la chaleur de l’Amazonie !! En plus, les moustiques ne sont pas amphibies !)


Le soir nous sommes aller nous promener dans la foret jusqu’à un mirador d’où nous avons pu observer les oiseaux et le coucher de soleil. Bon ok, les oiseaux c’était plus : « regardez, là, une tache colorée… », mais la vue était quand même sympa et notre guide nous a fait des photos super avec ses jumelles. Du coup on peut faire comme si ! :-D. On verra quand même bien quelques couples de perroquet (on vous a dit que les perroquets, ça vivait en couple jusqu’à la mort ? Et que quand l’un meurt, l’autre suit peu après ? Des petits Johnny Cash et June Carter en sommes – allez voir « Walk the line »)

Pour notre dernier jour complet, on se lève encore une fois à l’aube pour aller à la « falaise », qui est un lieu où l’on peut admirer les perruches manger le matin. Après une bonne demi-heure d’attente, on commence à voir arriver des dizaine et ensuite des centaine de ‘tites perruches ! Elles descendent pour manger de la terre et tapisser leurs estomacs afin de pouvoir manger les graines sans problème.

Ensuite on rentre au lodge pour un petit dej’ avant de repartir vers 10h pour l’activité suivante. Ce qui nous laisse deux heures où l’on pense profiter de la piscine... et voilà que celle-ci est fermée ! Non di djâp ! Que va-t-on faire ?? On espère que ce ne va pas durer.. on verra !


Le couple le plus sympa de notre groupe s’en va ce jour là.


L’activité suivante susmentionnée, c’est aller sur l’autre rive du Rio pour voir une ferme désaffectée et les plantes du coin : Pamplemousse, citron, mandarine, banane, cumin, gingembre, cacao, cacao blanc, citron, etc etc.. Nous pouvons même goûter un peu à tout ! Miam ! Et notre guide est très habile pour dénicher un peu de tout ainsi que pour les cueillir. Tout ça en compagnie d’un perroquet comique !

Pour midi, nous avons rendez-vous avec des locaux. Ceux-ci nous montre la chasse à l’arc à flèche, le filage du coton, le feu par frottement etc.



On mangera un poisson préparer « par leurs soins » (enfin par le lodge quoi).


L’après-midi est libre et nous pouvons profiter de la piscine ! Youhou ! On écrira aussi le blog (vous vous rappelez le metablogging d’il y a quelques temps ?). Le soir, on demandera pour manger tout les 4 seuls. Bon c’est pas très sympa pour les autres mais c’est notre dernier soir ensemble. En effet, François et Francine reprennent l’avion pour la Belgique le lendemain.


Et donc, le 28 à 10h c’est l’heure du grand départ. On se rend à l’agence pour récupérer les sacs pour Francine (qui au final était la seule à avoir respecter le « on ne prend qu’un peu » car François avait oublié ses médicaments et donc on lui avait rapporter son gros sac le 2e jour). Nous, on déposera nos sacs à l’agence et on négociera pour utiliser la lavanderia de l’agence. Une tâche de l’après-midi de réglée !


Petit bémol toutefois, au moment de partir, on s’est rendu compte que la réparation du sac de Pierre n’avait pas tenu ! Il faudra recommencer quelque chose, en espérant que ça tienne !


Il nous reste quelques heures avant l’avion de Fran-Fran. En route pour le marché de Puerto Maldonado pour un tour en vitesse et acheter des noix du Brésil super bonne.


Et puis c’est l’heure de se dire au revoir après ces 15 jours intensifs. Nous prenons un tuc-tuc pour l’agence et François et Francine s’en vont à l’aéroport. Tout les 4 munis d’un plateau repas chaud.


Nous le mangerons face au fleuve en se demandant ce qu’on va bien pouvoir faire en attendant notre bus de nuit.


On passera donc l’après-midi dans un bar à noyer notre chagrin, à écrire le blog et à faire l’album neveo.


On ne sait plus si on en a déjà parler, mais chaque mois, on envoie un journal photos papier à nos parents. C’est pas mal fait même si ça demande pas mal de travail et que le site nous prend la tête à chaque fois !


On récupérera notre linge sans problème et vers 20h, nous partons vers le terminal de bus pour notre bus Cuz del Sur à destination de Cusco.


Et Cruz del Sur, c’est top ! Mais vraiment top ! On voit directement la différence avec les autres compagnie de bus. C’est vraiment la classe ! Les chauffeurs sont filmés en train de faire un éthylotest avant de partir, il n’y a que trois sièges (larges) par rangée, ce qui donne tellement d’espace qu’on ne sait pas comment le remplir. Les sièges s’abaisse à 160° et chacun a un écran individuel pour choisir son film. Couverture, coussin, nourriture...On regardera un film sur tupak (« California loveee... ») et puis au dodo (car oui on dort vraiment là dedans!). Et on se réveillera en regardant « Wonder ». Mais on n’a pas vu la fin et ça, c’est frustrant !

Au milieu de la nuit, le bus s’arrêtera pour changer une roue ! Pour nous c’est pas plus mal, c’est mieux d’arriver à 8h à Cusco plutôt qu’à 5h du matin.


Mais le retour à Cusco, ça, c’est une autre histoire...