Donc, mercredi 28 mars, nous partons de notre hôtel de Chiclayo à 10h pour le terminal de bus Linea pour attraper le bus de 10h45. Car oui, au Pérou, chaque compagnie de bus a son propre « terminal ». Il vaut mieux donc réserver avant (au moins un jour) pour avoir le bus souhaité et la place souhaitée. Ce qui ne permet pas de se dire : « on va au terminal et on voit où on va »... c’est vachement moins drôle. De plus, il faut connaître un peu les compagnies pour savoir les prix (car, aussi, ici, les prix sont différents d’une compagnie à l’autre pour la même destination), les horaires, les lieux de départ et d’arrivée, etc. (On trouvera une solution à ce problème un peu plus tard.. mais pas de spoiler!). L’avantage de ce système, c’est qu’on peut trouver toutes les informations qu’on veut sur internet, ce qui était impossible en Équateur où on n’était jamais certain du nombre d’étapes qu’on allait devoir faire et où le meilleur moyen d’information restait la carte routière (ok, google maps).


Arrivée à Cajamarca


En ayant assez vu de la côte, on décide d’aller à la montagne et la plus proche ville sympa (selon nos guides) est Cajamarca. Le trajet nous coûte 29 sol/pp. Le bus n’est vraiment pas mal (surtout comparé aux bus équatoriens … il n’y a vraiment pas photo). Par contre, la ponctualité n’est pas vraiment au rendez-vous. On démarre avec un bon quart d’heure de retard. Et vers 14h, on s’arrête au milieu de la montagne pour la pause almuerzo. Nous on avait prévu le coup, on avait à manger... du coup, on a attendu.


Mais avec tout cela, on arrivera bien en retard à destination, vers 19h30 au lieu des 18h annoncé. On trouve rapidement un taxi à un prix raisonnable (on avait demandé les prix à notre logeur airbnb avant).


Nous avions en effet réservé un AirBnb chez Gustavo, Mariella et la petite Valeria (de 6 mois). On a notre chambre privée avec salle de bain. On a même droit à un petit souper (enfin, un petit pain, Pierre n’aura pas assez). La famille est très sympathique mais il y a un petit hic : nos problèmes d’eau continue. En effet, à Cajamarca, passé les 19h-19h30, la pression de l’eau n’est plus assez forte pour alimenter toute la ville. Il en résulte que, la nuit, il n’y a pas d’eau. Bon ben c’est la vie hein. Par contre, ils ont un filtre à eau, ce qui fait qu’on peut boire l’eau du robinet.


Vu qu’il n’est pas trop tard … et aussi parce que Pierre est toujours mort de faim, on décide d’aller se balader un peu. On n’est qu’à quelques minutes de la place d’armes (grand place, place centrale quoi… « plaza de armas » est le nom générique pour désigner la grand place de chaque ville). Elle est très jolie. La ville aussi. On s’y sent bien, c’est calme, mais il y a du monde dans les rues, et c’est très charmant. On y trouve, sur la place, une polleria. Le poulet est quand même moins bon qu’à Lobitos mais bon, on ne peut pas tout avoir. Ha oui, ici, on vous demande si vous voulez votre bière con o sin helados (au début on n’a pas compris, ben non on ne veut pas notre bière avec des glaçons!). En fait, les boissons sont soit froides, soit à température ambiante. (Généralement, ils boivent leurs bières à température ambiante, ce qui, en bons belges que nous sommes, peut-être assez déconcertant).


Les plus calés dans les dates d’entre vous auront compris qu’on était au milieu de la semaine Sainte. Au Pérou, c’est synonyme de vacances et donc de très haute saison touristique pour les locaux, mais aussi de processions. En se baladant, on voit qu’il y a sur le parvis de la cathédrale des gens avec des bougies, des porteurs de la Vierge et du Christ, et une fanfare. On s’en rapproche au moment ou la procession démarre pour faire le tour de la place. La Vierge et le Christ sont illuminés et derrière chacun d’eux, se trouve un bonhomme qui tire un générateur, qui est apparemment assez lourd dans les escaliers... On a cru qu’il y allait avoir un désastre quand le câble à commencé à se tendre, que le bonhomme n’arrivait pas à soulever sa machine, et que la procession continuait à avancer (certes, à un rythme processionnaire) sans s’en préoccuper. Ce tour de la place de la processions semble être le seul moment où les voitures perdent leur absolue priorité sur les piétons en Amérique du sud...

Pas mal fatigués et un peu patraques (on venait de grimper de 2700 mètres quand même), il était temps d’aller faire dodo.


Les thermes de Baños del Inca


Le lendemain, sur les conseils de Gustavo (notre hôte Airbnb, com’on, c’était seulement il y a 4 paragraphes!) on se lève de bonne heure pour commencer notre journée par un bain dans les eaux thermales dans la ville voisine, « Banos del Inca ». Pourquoi ce nom, vous demanderez vous ? Et bien c’est là qu’Atahualpa, le dernier grand chef Inca, venait tremper ses doigts de pied (avant de perdre la tête).


Pour y aller, on prend un combi pendant une dizaine de minutes pour 0,80sol/pp. Arrivés sur place, on voit qu’il y a plusieurs formules. On choisit un bain privé pour 12 sol pour 30 min (c’est le temps recommandé). On se retrouve donc dans une salle avec une mini piscine (ou une grande baignoire, c’est selon) que l’on doit remplir (heureusement, elle se remplit en moins de deux). L’eau est bien (très) chaude (mais on peut gérer, il y a une vanne d’eau chaude et une vanne d’eau froide), et du coup 30 minutes, c’est bien suffisant. On y est allés le matin car c’est a ce moment là (parait-il) que les eaux sont de meilleure qualité. Cela dit, on ne sait pas vous, mais prendre un bain bien chaud le matin, ça ne réveille pas des masses pour le reste de la journée !

Petites visites culturelles à Cajamarca


Cette petite expédition aura duré deux heures et on peut être de retour à Cajamarca à temps pour notre petit déj’(compris dans le AirBnB), composé de pain, de beurre et de confiture...de fraises, avant de s’en aller faire des visites culturelles dans la ville. Chez nos hôtes, Mariella nous fait découvrir comment se prépare certaines boissons qu’on retrouve partout ici comme la chicha morada (boisson typique qu’on reçoit avec l’almuerzo), qui consiste en des épis de maïs violet (maïs d’ici) qu’on fait cuire dans de l’eau (avec éventuellement de la cannelle et des clous de girofles). On rajoute du sucre et voilà ! Et une autre boisson qui n’est autre que du quinoa mixé dans de l’eau avec du sucre et de la cannelle… on n’a pas trop aimé, c’est qu’on le préfère en salade, notre quinoa !


Première étape, la prison d’Atahualpa/salle de la rançon.


Comme on a compris l’histoire (et vous êtes franchement libres de nous corriger en commentaires), lors de l’arrivée du conquistador Pizarro en 1532 aux alentours de la ville de Cajamarca, Atahualpa, le frère de l’autre qu’il a trucidé pour être seul chef de l’empire Inca au prix d’une guerre de plusieurs dizaines d’années qui laisse place à un empire affaibli, sûr de sa puissance, laisse les troupes espagnoles s’approcher sans combattre...et se fait capturer (bah oui!). Il est enfermé dans une prison => qu’on a visité. Comptant sur la cupidité des conquistadores, il négocie sa libération en proposant de remplir sa prison en or (et en argent ? Il y a débat entre nous sur cette question...). Un accord est trouvé et l’or (et l’argent?) est livré. Et puis Pizarro tue Atahualpa (re bah oui!).


L’endroit qu’on a visité était donc l’endroit où, d’une part, Atahualpa a été retenu prisonnier et, d’autre part, où la rançon pour sa libération a été livrée. Les mauvaises langues du Routard diront qu’il n’y a aucune preuve historique que cette pièce soit la bonne...


On a visité l’endroit sans guide (en essayant de s’agripper aux quelques mots des guides des autres), et bien, notre avis : c’est une pièce en vieilles pierres. Il y a quatre murs et une entrée et un petit escalier pour y accéder. On a prit une photo...

Après, on a fait la visite de différents musées : un musée d’archélogogie-ethnographie, le musée d’un couvent, et l’un ou l’autre dont on ne se rappelle plus trop les noms. Le tout sans grand intérêt. D’ailleurs, les péruviens ont l’air de l’avoir compris aussi car ils passent plus de temps à se prendre en selfie partout tout le temps qu’à regarder les œuvres. Les guides pourraient même être qualifiés de « guides photos » : « alors, ici, vous pouvez vous prendre en photo », « je vous laisse quelques minutes pour prendre des photos ».... On se rendra compte que c’est un peu partout comme ça au Pérou.


Toutes ces visites nous ont donné faim. Ou alors on s’ennuie tellement qu’on préfère manger comme occupation ? Et la recherche du bon almuerzo est, de toutes façons, une aventure en soi. Du coup, on tourne un peu dans la ville pour trouver un resto recommandé par notre hôte..qu’on ne trouvera pas. On se rabat donc sur un resto de la place qui propose un almuerzo bien en apparence, avec du « Cuy frito » (vous vous rappelez ? ce cochon d’Inde qu’on avait déjà goûté au retour du lac Quilotoa...). On peut dire que cette expérience n’a pas été couronnée d’un grand succès : outre un service lent (mais très lent ! Du style qu’une table a été occupée par 2 groupes successifs qui ont fini par partir faute d’avoir été vus), les « points grillades » enfumaient tout le restaurant, les portions étaient rikikis et...c’était pas bon. Mais ça nous a au moins permis d’attendre que la pluie passe… Comme une vendeuse ambulante qui est restée bien au chaud dans le restaurant en attendant que ça passe.


C’est aussi une autre différence qu’on a constaté avec l’Équateur. Si en Équateur, on a très peu vu de mendicité « directe » (il y a bien tous les vendeurs des bus qui étaient des malandrins et qui à présent ont trouvé le repentir dans la voie du seigneur), le problème revient en force au Pérou, dans la rue et aux tables des restaurants. Est-ce qu’elle est cachée/interdite en Équateur ? Est-ce que c’est parce que c’était la semaine sainte ?


À la fin de l’averse, on continue notre tour de la ville, qui est vraiment très mignonne et propre, rien à voir avec les autres villes péruviennes déjà visitées. Il y a bien quelques coups de klaxons mais ce n’est rien en comparaison de ce qu’on a entendu Chiclayo...


On prend ensuite notre courage à deux mains et on décide de monter vers le mirador de la ville. Plusieurs séries d’escaliers, fleuris, un parc arboré, fleuri et bien entretenu, et on arrive au sommet pour voir ceci :


Petit arrêt téléphone


Au retour, on décide de passer par le stand « Bitel » du coin histoire, de savoir une fois pour toute quel est notre plan tarifaire et ce qu’on peut avoir avec chaque recharge (on est en effet en « prepago » et on a compris qu’on avait des trucs illimités pour chaque recharge mais pas trop quoi ni pendant combien de temps). Après des explications auxquelles on n’a pas tout compris (despacio Senora, tiens, prends une feuille et un crayon, et explique nous comme si on avait 5 ans...), on en arrive à la conclusion qu’un abonnement est la meilleure solution (« ah bon, et on peut prendre un abonnement alors qu’on n’est pas résident péruvien ? - Oui oui, vous payez le mois qui vient (avril) ici et si vous voulez continuer, il suffit d’aller dans une agence avant la fin du mois d’avril pour payer et prolonger »). Pierre se retrouve donc, pour 29,9 soles/mois, avec un abonnement tout illimité, dont 4,5 Go en haute vélocité. Clara décide d’attendre que son crédit prépayé soit épuisé avant de souscrire et d’éventuellement changer d’opérateur (on s’est en effet dit que pour maximiser nos chances de couverture réseau, il valait mieux être sous deux opérateurs différents). Le truc un peu louche c’est que normalement, les cartes devaient être inscrites à notre nom. Et bien, on ne se rappelle plus les noms associés à nos chips, mais ils avaient des connotations plus hispaniques que celles que notre profil nous permet... D’autre part, on était censés avoir le même plan tarifaire au début mais en fait pas du tout. Ce qui fait que Clara avait encore pleins de datas pour plusieurs jours.


Soirée grillades et retour à Baños del Inca


C’est pas tout ça, mais la ville est vraiment chouette (on ne l’avait pas encore dit?) et il y a l’air d’y avoir quelques petites excursions sympas à faire dans les environs. On va voir si on peut prolonger notre séjour chez notre hôte sans passer par airbnb pour 3 autres nuits.


Notre hôte n’est pas contraire (du tout), mais le hic c’est que la chambre est déjà réservée pour la nuit d’après, mais les deux nuits suivantes sont libres. Qu’à cela ne tienne, il nous propose d’aller, pour une nuit, dormir dans l’hostal de sa sœur à Banos del Inca : une chambre double avec salle de bains et baignoire avec eaux thermales. On ne se fait pas prier, même si ça veut dire qu’on va « perdre » une journée à déménager (mais bon, faut bien qu’on continue notre acclimatation, et le soir même, on a rendez-vous avec une coachsurfeuse du coin et on ne sait pas trop si on devra récupérer ou non le lendemain – spoiler alert : on devra récupérer).


Donc, le soir, rendez-vous avec Milena pour un petit souper dans un restaurant à grillades un peu excentré, suivi d’une soirée dans un bar d’à côté à mélanger les chiclayos de pisco, les pisco sour et les cuba libre, sur fond de musique live. Alors, le Pisco sour c’est une boisson typiquement péruvienne (ou chilienne si vous parlez à des chiliens…). Il s’agit d’un cocktail composé de pisco : un alcool à base de raisins (ben tient!), de jus de citron vert, de sirop de canne, de blancs d'œufs battus en neige et d'angostura amer. C’est pas mauvais mais c’est pas méga top non plus.


Inutile de dire que le lendemain, on aura un peu mal à la tête. Mais on est quand même contents de dire qu’on était en meilleure forme que notre couchsurfeuse qui avait bien du mal à rester droite et qu’on a ramenée en taxi avant de rentrer dans nos pénates.

Bref, le lendemain, c’est grasse mat’ avant de partir pour Banos del Inca avec Gustavo (sérieux les gars, suivez un peu!). Un peu trop tôt car la chambre n’est pas encore prête (et dans notre situation, c’est assez douloureux comme nouvelle)...On va donc zoner un peu dans la ville et boire du jus d’ananas ou d’oranges avant de rentrer attendre à l’hostal en tuilisant nos datas nouvelles:)


Mais l’attente valait la peine (« vale la pena » en espagnol, au cas où vous seriez en recherche d’expression espagnole facile à placer et à retenir pour la prochaine fois que vous irez mangez des tapas à la Casa Paco!) : on a une belle chambre avec vue et la salle de bains est comme annoncée (même si l’eau chaude pouvait être plus chaude).


Vers 17h50, notre estomac se rappelle qu’on n’a rien mangé de la journée à part le petit déjeuner (confiture de fraise etc.) et on s’en va donc en ville à la recherche d’un restaurant...pas de bol, on est dans un horaire d’hollandais...et on n’est pas en Hollande : tout est fermé...Le temps qu’on tourne, le temps passe, et on finit par tomber sur un restaurant de...grillades (le Casopé) qui a l’air pas mal et qui a le sérieux avantage d’être ouvert (même si on est les premiers clients). Notre foi, ce sera bien bon !


Le 31 mars, on se lève tôt, on remballe nos sacs que l’on dépose à la réception et on s’en va prendre un petit-déjeuner « typique » dans la rue : des papitas rellenas qui sont des espèces de grosses (bon, là, elles avaient la taille d’un poing, à d’autres endroits c’est plus de la taille d’un pouce...) croquettes de pommes de terre avec du poulet au centre servies avec une petite salade et de la mayonnaise. A un sol la papa, on peut se permettre d’en prendre deux:). On n’était quand même pas tout-à-fait rassuré sur notre transit pour la suite de la journée...


Llacanora Llacanora...(sur un air connu)


C’est pas tout ça, mais après une journée à rien glander la veille, il est temps qu’on s’active un peu. On prend donc un combi pour Llacanora. Enfin, on essaye de le choper sur la route vers Llacanora sans succès jusqu’à ce qu’un combinard en fin de journée nous prenne semi en stop dans son combi déjà lavé. On a donc droit à un trajet particulier à 0,80 sol. Dans ce petit village plus haut dans la montagne, il y a différentes cascades (pas immense mais jolie), c’est un peu le Ninglinspo version péruvienne :-D. Et ça nous permet de remarcher un peu un montagne (bon très très tranquillement).



Derniers jours chez Atahualpa


Nous avions une autre mission dans la journée : réserver un bus pour notre prochaine destination. Ce que Pierre a pu affaire du sommet de la montagne grâce à l’application « RedBus » (et à ses datas illimitées, on vous en a déjà parlé ?). Il s’agit d’une application de réservation de bus qui reprend beaucoup de compagnies péruviennes (pas toutes!) et qui permet de voir les horaires, les tarifs et les places restantes… et, évidemment, de réserver en ligne. On fait notre choix pour la compagnie « Royal Palace » (avec un nom pareil, c’est certainement bien, non ? ) et un départ vers 12h pour 25sol/pp. Et voilà, c’est arrangé !


Nous retournons ensuite a Banos pour reprendre nos sacs et manger une glace « hollandaises » (et oui les meilleures glaciers sont « hollandesa » ici … allez savoir pourquoi…). Et ensuite retourner à Cajamarca chez Gustavo.


L’après-midi, nous sommes en mission lavanderia. Ce qu’on n’avait pas prévu, c’est qu’on est samedi après-midi et que le lendemain c’est dimanche et que nous quittons la ville lundi midi. Vous voyez le tableau… de plus, on a quasiment tout nos vêtements à laver. On fini par en trouver une qui accepte de nous le faire pour le soir. (Après avoir porté notre sac de vêtements aux 4 coins de la ville, on est soulagés). Ce sac n’étant pas léger, on a un peu peur du prix. 6 soles le kilo, ce n’est pas déraisonnable du tout mais … on se voir déjà avec 12-13kg de vêtements. Étrangement, la balance de la madame indique 6kg ! A noter avis elle foire mais on est bien contents comme ça !


On retrouvera donc nos habits propres, secs et bien replié à 19h. C’est top !


L’après-midi, on la passera à squatter le patio d’un hôtel chic pour écrire le blog (personne ne nous a rien dit du coup on en profite). Fatigués (faut pas croire, c’est épuisant d’écrire, et ça prend du temps, didju !) on s’en va a une pastelleria/restaurant juste en face de la lavanderia pour un apéro/souper bien mérité.


Pour notre dernière journée à Cajamarca, on a choisi de faire une excusion à Cumbemayo. Ayant étudié les prix pour s’y rendre seul, on se rend compte que c’est moins cher d’y aller avec un tour (20sol/pp pour le trajet, l’entrée du parc et le guide). Vu qu’on n’avait pas réservé la veille, on va tôt (8h) vers les différentes agences, on réserve mais le tour n’est qu’a 9h30, ça nous laisse largement le temps pour prendre un petit déjeuner et d’aller acheter des empanadas (on vous a déjà dit que les empanadas d’ici n’avait rien avoir avec ceux d’Équateur ? Ici c’est vraiment bon!) pour midi. Bon et accessoirement de nous faire proposé le même tour moins cher (et oui c’est qu’ils doivent les remplir les bus), sur ce coup là.. tant pis pour nous.

9h30, on est prêt et le bus démarre pour plus de 1000 m de dénivelée sur des pistes mais la vue vaut la chandelle.


Sur place, on découvre le « bosque del piedras », des pétroglyphe, une pierre sacrificielle et un aqueduc. En fait, c’est vraiment très beau, on découvre des roches taillées par le vent. Certaines ont des formes reconnaissables : un éléphant, un cuy, un pirate, une girafe (vous les voyez?). Notre guide est très bien, parle distinctement et donne des informations intéressantes. On est assez contents d’avoir pris l’option « tour » sur ce coup là.

On décide ensuite de rentrer à pied. Le minibus nous dépose donc à l’endroit ou le chemin commence. Le chemin est plus ou moins facile à suivre... bon on s’est quand même un peu perdu mais ça allait. La ville est toujours visible au loin et avec view ranger ce n’est plus réellement l’aventure non plus. On se prendra d’ailleurs de joli coup de soleil pour un peu changer ! Si nos souvenir sont bon, on mettra 3h pour redescendre. Et à la fin, descendre descendre descendre ça fait un peu mal aux jambes ! Mais le paysage est magnifique :-)

Après cette promenade, on a juste envie de continuer a se faire plaisirs du coup, on va a une pizzeria bien connue dans la ville : « el bambino » où il y a même du vin qui n’est pas trop sucré ! Pour patienter, il y a des jeux de sociétés et des jeux de cartes. On a joué à crapette, Clara gagnera à chaque fois (C’est qu’elle ne lui avait jamais dit, à Pierre, qui n’avait jamais joué, qu’elle était championne intercopines de Crapette!). Par contre, la pizza, elle, elle était trop sucrée...a-t-on idée de mettre de la sauce barbecue à la place de la sauce tomate ??

Pour notre dernier jour, il faut bien aller goûter le fromage de Cajamarca qui est une spécialité locale. En fait, on est un peu (beaucoup) en manque de vrai fromage et ceux qu’on a vu autour de nous ici ne nous semblait pas meilleurs que du leerdammer light...Mais bon, on ne veut pas risquer de passer à coté de quelque chose de bon. C’est donc parti pour trouver une fromagerie qui voudra bien nous faire goûter ses spécialités. On en trouve une assez facilement avec un panneau « dégustation gratuite ». On a goûté … et effectivement, ça a autant de goût qu’un leerdammer light...Bon on va prendre notre bus ?


En bon Belges, on arrive au terminal de bus Royal Palace bien à l’avance. En voyant la tête du terminal, on se dit qu’on a peut-être fait une erreur en choisissant cette compagnie. Notre bus arrivera avec une bonne heure de retard et ne sera pas du tout aussi bien que les autres. Sièges sales, télévisions qui ne fonctionnent pas, très moyennement confortable, toilettes sales, …


Il y a encore eu une pause almurezo et on est réellement arrivés tard à Trujillo.



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P.P.S. : Il y a plus de photos dans la rubrique "photos" du blog... elles ne sont pas toutes dans le texte !