Le 27 juin, nous quittons Paipa après la défaite de l’Allemagne (et donc son élimination! ah-ah !). Nous nous rendons à San Gil :


  • bus vers le centre de Paipa (2000 pesos)
  • bus vers Tunja (5500 pesos)
  • bus vers San Gil (30 000 pesos), nous prenons pour la 1ere fois un bus Berlinas... On se fait alpager à la sortie du premier bus et vu que c’est le même prix que les autres, on suit, un peu sceptiques quand même...Bien nous en a pris ! Berlinas c’est très très bon comme compagnie ! Certes, les sièges pourraient être plus larges mais ils sont confortables et on a même chacun notre propre écran télé.

En chemin vers San Gil, nous rencontrons, grâce à la pause almuerzo (plutôt la pause gateaux pour nous) deux hollandais(es) d’Amsterdam (qui ne se connaissaient pas). Vu que San Gil n’est pas bien grand, et que nos hostels ne sont pas si éloignés, ça nous permettra de partager le taxi vers le centre ville (5000 COP) et puis, vu qu’ils étaient quand même bien sympathiques, de se donner rendez-vous un peu plus tard pour une bouffe et un verre. L’occasion de se programmer une soirée salsa le lendemain pour l’anniversaire de Cristina (la hollandaise qui est en fait italienne à l’origine - oui, c'est presque compliqué).


Notre hostel est sympa mais sans plus. On a droit a une chambre avec un (très) grand lit qui donne sur l’espace commun mais il n’y a pas foule non plus.



Le 28 juin, jour de la qualification de la Colombie face au Sénégal, on établit notre programme pour nos prochains jours dans cette ville réputée pour ses sports « extrêmes » : canyoning, parapente et équitation.


On regarde aussi un autre match dans un café folle ambiance :



Pendant ce temps là, Cristina fait du rafting et trouve son moniteur « trop chouette »..mais nous invite quand même pour tenir la chandelle à son repas d’anniversaire du soir. Ainsi, on se retrouve pour un souper à 4 un peu bizarre avec un moniteur de rafting sympa mais quand même un peu perturbé et déçu qu’on soit là (hé ! Nous on n’a rien demandé, c’est Cristina qui a insisté hein!), dans un super cadre avec vue sur la ville.


La soirée salsa avec le reste de la bande du rafting sera sympa mais sans plus, apparemment, le mercredi/jeudi c’est pas le soir où on sort à San Gil (On dirait qu’ils n’ont jamais entendu parler du pré-week-end...incroyable!). Du coup, dodo à minuit.


Le 29 juin, c’est parapente !

Ce sera la première fois pour Clapi. On vient nous chercher à l’Hostel (avec 4 autres personnes) et en route pour le canyon de Chicamocha (qu’ils disent être le deuxième plus grand canyon du monde – ce qui fait qu’en fait, ça ressemble juste à une grande vallée sans sommet autour), à 2-3h de routes sinueuses de là.


Arrivés sur le site, les conditions sont bonnes et, après une petite explication, c’est parti. Les premiers s’élancent (on est en duo hein ! On ne s'élance pas tout seul...) et une petite pointe de stress se fait sentir. Est-ce qu’on va savoir courir pour s’élancer ? Au final, on a à peine le temps de faire 3 foulées que nous voilà partis dans les thermiques à tournoyer, faire un tour paysager du coin et un peu d’acrobatie pour finir pendant 20-25 minutes. Moniteurs super pros et au final, des petites acrobaties dans les airs. Clara passera la dernière, histoire de bien la faire stresser pendant une heure à regarder les autres. Mais c’est vraiment paisible là haut.





Rentrés à l’hostel, et après une petite douche et un bon repas bien mérités, quoi de mieux qu’une bonne petite discussion politique avec un colombien de l’auberge ? Un peu d’histoire de la Colombie, Escobar et guerilla. On apprend que le 26 août il y aura un référendum anti corruption en Colombie avec des questions qui peuvent se résumer à « êtes vous pour ou contre la corruption ? ». L’astuce étant qu’il faut une participation d’un 1/3 de la population et ça, c’est pas gagné ! (Spoiler du 30/08, le vote n’est pas passé, à quelques dizaines de milliers de voix près https://www.lemonde.fr/ameriques/article/2018/08/27/le-referendum-anti-corruption-de-passe-pas-en-colombie_5346452_3222.html)


Le 30 juin, c’est parti pour la deuxième activité « extrême », le canyoning. On nous avait dit d’être à 9h à l’hostel de rendez-vous, pour un départ à 9h30, qui se fera finalement à 10h ! (C’est la Colombie, on commence à être habitués, mais avec ça on est entrain de rater France Argentine sans raison, didju !).


Bref, départ à 10h, avec un couple d’irlandais et des sandales pas adaptées. C’est que, non, on ne s’est pas amusés à prendre des chaussures qui vont dans l’eau. Pour notre voyage, on a chacun une paire de chaussures « trail » qui permet de faire des randos et marcher dans la ville sans trop dénoter, et une paire de sandales. Inutile de dire qu’on n’était pas des plus enthousiastes à l’idée de tremper nos seules chaussures valables. Du coup, sandales pour tout le monde (enfin, pour nous deux).


Après un petit trajet en voiture et une petite descente vers la rivière, nous voici parti pour la folle aventure...c’est-à-dire marcher dans une rivière pendant deux heures, faire deux descentes en rappel et deux sauts dans l’eau là où la profondeur le permettait. Parmi les petits trucs à raconter quand même : Pierre qui, prenant confiance après une première descente en rappel réussie sans soucis, se retourne dans la deuxième, la cascade dans la figure, les genoux à la place de la tête, et la corde au milieu...c’était comique, dommage qu’il n’y a pas de photos… Aussi, Clara qui, ayant des petits soucis de perception des distances sans ses lunettes, renonce à faire le deuxième saut (qui impliquait quand même de devoir courir pour sauter un plus loin pour éviter des rochers dans la « descente/chute »). Et enfin, les sandales, c’était quand même parfois vraiment casse gueule...

Au bilan, on est contents de l’avoir fait une fois mais on n’est pas super impatients de recommencer tout de suite, surtout que Clara aura mal aux muscles pendant 4 jours ^^


Le premier juillet, c’est l’heure de notre troisième activités originale du coin : la cabalgata. Enfin, de faire du cheval quoi. D’après le programme, on va être partis pour la journée, 5h de ballades avec repas inclus et visite de lieu de baignade et tout.


Départ prévu : 8h30...Départ reporté à 9h ; au final, ce sera 8h45. Ce qui nous amènera à 9h30 à l’hacienda de départ, l’hacienda « Santa Barbara » (qui me dira, pourquoi ! j’ai le maaalll de vivreuhh ? - https://www.youtube.com/watch?v=vj2Azxfq-aQ – où les vieux souvenirs du dimanche matin chez les grands parents – et, spoiler alert, d’ici quelques mois, on devrait passer par Dallas…).


On est là-bas, l’endroit est bien, on nous propose deux fois des limonades, on les attend vainement deux fois aussi. Mais de traces de chevaux, beaucoup, mais pas pour nous. A 10h15, on nous dit d’aller vers les écuries, à 10h45 on est partis. On ne s’inquiète pas trop, 5H de ballade, ça ne nous amène qu’à 15h45 16h, ça reste jouable.



La ballade commence donc, Pierre à l’aise, Clara aussi, même si ce n’est que sa deuxième fois sur un cheval. Mais c’est quand même un peu douloureux vu les acrobaties de la veille. Après 45 minutes une heure, on s’arrête à une petite ferme, certainement pour une première pause...Le temps de voir les prolongations et les tirs au but du 1er match du jour (Croatie-Danemark), et on est repartis ! Comment ça, on fait demi-tour ? Humm bizarre ça, pour une ballade de 5h, ne devrait-on pas continuer ?? Une question à notre peu bavard guide, une réponse : « ben, non, on rentre à l’hacienda, c’est une ballade d’1h30--- mais mais, non, ça ne va pas ça ! On nous avait dit 5h nous...-- allez voir à l’accueil, moi je rentre, nous dit notre guide – bon, il était quand même plus sympa que ça mais c’est moins dramatique sinon;)).

Finalement, on fait contre mauvaise fortune bon coeur : de un, on a quand même un peu mal partout et en vérité, on n’est pas si mécontents que ça que la ballade soit écourtée ; de deux, ça nous laisse le temps d’aller à Barichara, un petit village colonial à côté de Sang Gil dont tout le monde nous dit le plus grand bien et sur lequel en pensait faire l’impasse.


On y retrouvera Cristina, qui nous emmènera faire une relaxation chez une « madame de yoga » du coin. Très chouette moment. Au retour, on est ramené en voiture, ce qui nous donne l’occasion d’entendre la voix d’opéra/orchestre de Cristina. Avoir une telle sonorité en privé dans une voiture à de quoi donner des frissons… Le village en lui-même est effectivement bien joli et bien colonial. Finalement, il y en a beaucoup dans le genre : maison blanche, rues en pavés, grande place carrée avec des arbres au milieu et une église sur le côté. Il est situé à 45 min. en bus de San Gil (5.000 COP – toutes les demi heures depuis le terminalito).

Au retour, on rouspètera quand même pour l’histoire de Cabalgata (c’est que si on avait su que ce n’était qu’une heure trente, on n’aurait pas payé le prix qu’on a payé – 100 000 COP par personne?). Au final on aura une petite réduction sur la chambre et tout le monde est content.


Le 2 juillet, Pierre regardera le 8e de final du matin, Clara ira se faire masser chez la madame du Yoga de Barichara et on se retrouvera pour voir Belgique-Japon ensemble dans une ambiance de folie (on était les deux seuls à regarder le match et les quelques colombiens qu’il y avait tenaient pour le Japon).



Ensuite, départ pour Bucaramanga sous la drache et une arrivée beaucoup plus tard que prévu à Giron, chez Cesar et Elena, la fille d’une amie de la sœur de Pierre avec qui Clara a également fait un séjour au Burkina Faso, il y a 12 ans. On est accueilli à coup de Bières et d’aguardiente… il y a pire !


Au final, on restera à Giron une dizaine de jours…


à suivre...