Donc le 19 août, nous voilà donc à Carthagène, arrivés dans la soirée en avion, de Medellin. On est dans un hostel pas trop mal avec piscine et petit déjeuner inclus. Entourés de petites poulettes et de petits poulets américains à casquettes ou français en béret et marinière. On est fatigués, du coup on commence doucement par deux petites bières en terrasse et un petit tour dans le quartier. On est assez déshydratés car on vient de se prendre facilement 20° de différence avec Medellin (en soirée qui plus est).


Toutefois, la nuit, dans un dortoir de 10 avec climatisation et deux ventilos qui soufflent sur toi, quand on n’a qu’un petit drap, c’est pas top top (didjû, si tu veux mettre la température à 10°C, donne nous des couvertures ! - sans vouloir te commander).


Le lendemain, le 20 août, nous partons explorer la ville grâce au Free Walking Tour. Et bien, pour une fois, on ne vous le conseille vraiment pas. On n’a rien appris… Il nous a raconté deux trois trucs sur des statues et des maires et certainement plein d’autres trucs, mais nous, ce qu’on voulait, c’était des histoires de pirates ! Et là, rien, nada, peau d’balle, notink’ ! A croire que la ville a toujours vécu pépère en ayant beaucoup d’enfants ! C’était quand même le point de départ vers l’Europe de tout l’or et l’argent récolté/pillé par les espagnols en Amérique du Sud, ça doit bien attirer certaines convoitises non ?

Du coup, on se rattrapera bien l’après-midi en allant au musée de la marine. Un musée pas mal fait, avec énormément de choses à voir, beaucoup à lire (en petits caractères et en police « pirate » illisible et que en espagnol – on s’en sort pas trop mal à ce niveau là à présent mais c’est quand même fatigant...) mais très intéressant tout de même. On a le développement des différentes attaques de la ville, jour par jour, heures pas heures. Pierre est réconcilié. On y passera facilement 4h… et on n’a pas vu la moitié.

Le soir, on est invité chez Hanna, une hollandaise rencontrée à Jardin (et oui, encore:)) pour manger des tacos avec ses amis.

Ils ont pris un hostel un peu moins cher que nous mais c’est vieillot, sans piscine et sans petit déj. On est du coup quand même content de payer 2-3 € plus cher.

La soirée se passe sur la petite place du quartier où tout le monde se retrouve pour boire un verre et regarder les artistes de rue. Une bonne petite soirée au rhum et aguardiente.


Le 22, on cherche à quitter la ville en bateau histoire de faire un peu plus aventurier. On se dirige vers le port, à pied et sous une chaleur de plomb,… mais apparemment, personne ne va chez Shakira (à Baranquilla) dans les prochaines heures. On verra par la suite qu’il n’y a pas (beaucoup) de ports de plaisance sur la côte. Et la majorité des bateaux ne font que le trajet Panama – Carthagène (plus facile avec les vents). On prendra quand même un café à la capitainerie en regardant les bateaux avant de repartir.

Un peu frustrés, on se renseignera donc pour y aller en bus. La gare des bus de Carthagène est assez loin du centre (genre 1h en taxi bien cher ou beaucoup plus en bus meilleur marché). Heureusement, il y a un service de bus qui vient chercher les gens à domicile et les amène à destination. (C’est un peu plus cher mais ça revient quand même à moins que de prendre le taxi jusqu’à la gare des bus... et c’est beaucoup plus rapide). On commandera donc notre bus pour 17h (pour une arrivée vers 20h).

Avant cela, on se balade dans la ville avec Alix, une française super cool rencontrée la veille à l’hostel. Nous pensons aller voir le fort mais arrivés devant… le prix est exorbitant et on n’a pas beaucoup de temps pour rentabiliser. On se mettra donc d’accord pour l’admirer de l’extérieur, sans regret !


A Baranquilla, où on a un airbnb bien climatisé sans fenêtre et loin du centre (ça fait rêver) on demandera aux gens ce qu’il y a a faire : et bien soit il n’y a vraiment rien à faire, soit les gens ne vendent vraiment pas bien leur ville. Apparemment, il n’y a rien à faire. On a bien trouvé une pizzeria bien grasse (et du coup bien bonne :-D) à quelques rues de là. Sinon, on se rabattra sur le musée des caraïbes. C’est un musée assez bien fait et très interactif. On a bien aimé.


On a encore réservé un « Mar Sol », le transport qui vient vous chercher, pour Santa Marta. Départ vers 16h30 pour arriver sur place à 20h.


A Santa Marta, ça fait des mois qu’on se dit que lorsqu’on y arrivera, on ira au Masaya hostel, qui est réputé pour être le meilleur hostel d’Amérique Latine… Évidemment, il était complet lors de notre arrivée (bon ok pas toutes les chambres mais bien celles dans notre budget). Du coup, on s’en va au Rua hostel (qui est très bien aussi au final) : piscine et happy hours (et petit déj buffet, mais bon, pas en même temps que l’happy hour) sont là pour nous accueillir. Ce sera donc gin tonic au bord de la piscine… on pourrait être plus mal !

Santa Marta est une ville côtière (comme Carthagène et Baranquilla), qui a un certain charme, où il fait chaud et qui sert de point de base pour les différentes activités à faire dans la région : visite du parc Tayrona, aller à Minca, faire des randos en Montagne (Ce coin de Colombie est l’endroit du monde où il y a le plus grand dénivelé sur la plus petite distance au départ de la mer : depuis la plage, on peut voir le pic Cristobal Colomb à...5.775 mètres), et se lancer dans un trek vers la cité perdue.


Nous, on est là pour réserver le trek vers la Ciudad Perdida (ladite cité perdue, pour les moins polyglottes d’entre-vous). Ce qu’on fera. Il y a plusieurs agences mais toutes ont le même tarif (étatique) qui est de 1 000 000 pesos pour les 4 ou 5 jours de trek. Compris là-dedans : un guide, un accompagnateur, le logement (en lit et/ou en hamac), la nourriture (et les cuisinières), les boissons (enfin l’eau, le thé, le café et les jus), l’assurance, l’entrée du parc. Deux agences nous font de l’œil. Expotur et Wiwa. Expotur a pignons sur rue tant sur internet que des différents avis qu’on en a eu. C’est une machine de guerre, avec plusieurs groupes de 15 personnes plus ou moins qui partent tous les jours. Wiwa, c’est plus petit, c’est local, un peu moins industriel, peut-être un peu moins « on a tout prévu » aussi. On choisira au final « Wiwa » car un pigeon a chié sur le flyer de l’autre pendant qu’on était en train de le lire… On a pris ça pour un signe.


On hésite encore sur le nombre de jours, le trek est le même pour tout le monde, le prix est le même, mais on peut faire le retour en un jour de plus (c’est-à-dire, d’après ce qu’on en a entendu, prolonger notre séjour chez les moustiques quand on n’aura plus qu’une envie : rentrer prendre une douche chaude!). Chez Wiwa, on nous dit que l’on peut choisir sur le moment.


Si vous vous demandez pourquoi on est allé si vite sur la cote, c’est qu’on voulait le faire ce trek et celui-ci est fermé tout le mois de septembre pour permettre aux communautés locales de faire leurs cérémonies sur le site et le nettoyer énergétiquement. Du coup… on n’avait pas beaucoup le choix, fallait avancé !



Vous voulez en savoir plus sur la cite perdue ? Rendez-vous au prochain épisode !