Un départ sans histoire


Ça y est, on est le Jour-J. Enfin, le deuxième Jour-J devrait-on dire... Il est 8h30, on est dans l’exotique et frisquet Plainevaux, nous avons pris un dernier petit déjeuner avec des tartines de vermicelles de chocolat, de beurre et de choco… On n’a que le bien qu’on se fait ! On a également fait nos sandwichs au saucisson et au jambon pour la route… Miam Miam (on aurait dû en faire plus, se dira-t-on quand on les aura fini pas plus loin que l’aéroport de Zaventem...).


Nos sacs, qui ont perdu la moitié de leur poids, sont prêts dans la voiture. François, le papa de Clara, nous conduira jusqu’à Zaventem sans encombre. Zaventem, pour les français qui nous liraient encore, c’est là où il y a l’aéroport !


Pour le vol aussi, on fait au plus court. Vous l’avez peut-être vu en suivant la carte du blog mais pour faire Cancun →Trinidad et puis pour faire Trinidad→ Bruxelles, on était passés par le moins cher, mais le plus long aussi… Et on s’est vite rendu compte que ce qu’on économisait en billets d’avion, on le reperdait vite en dépenses diverses dans les aéroports ou villes escales (la bouffe principalement). Cette fois-ci, on vole Thaï Airways : Bruxelles--> Bangkok--> Taipei, en 16 heures au total (14 heures de vol et 2h d’escale) : difficile de faire mieux sans rogner sur la marge de sécurité de l’escale.


On arrive ainsi à l’aéroport bien à l’avance, ce qui n’empêche pas de nous retrouver au bout d’une file de check-in immense !

Mais tout se passe bien, même quand l’hôtesse du check-in nous demande : «Et pour Taïwan... vous avez un visa ? » — gros blanc--- « Heu non, on n’en a pas… » « Ha ok, c’est normal, il n’en faut pas… on ne veut pas avoir de problèmes cardiaques sur nos vols, alors on préfère tester les passagers à l’enregistrement » (se rattrape-t-elle comme elle peut, mais avec le sourire ;)) … On peut dire qu’on a été bien testés !!


On ne nous a même pas demandé si on avait un billet de sortie du territoire alors qu’on avait bien préparé le coup. Vu nos péripéties passées (voir les épisodes précédents), on l’avait jouée prudente et on avait « loué » des billets d’avion. C’est-à-dire qu’on était passé par un site internet (ici, bestonwardticket) qui, selon le pays à quitter, va dénicher en deux temps trois mouvements un billet pour un vol hors du territoire qu’il pourra annuler au bout d’un délai de 48h. Ce service a un prix bien sûr (10 dollars le billet) mais on a testé et vérifié et tout était nickel (le numéro de réservation qu’on nous avait donné était effectivement valable sur le site de la compagnie aérienne concernée).

Nos deux vols se passent très bien : la Thaï, c’est quand même autre chose que Tui Fly. Le seul bémol est qu’on n’a pu avoir qu’un seul gin tonic (avec touillette et citron s’il vous plaît) car ils étaient arrivés en rupture de stock. Mais sinon, on aurait pu avoir du vin, de la bière, de la vodka, du rhum, du whisky,...on n’en a quasi rien fait mais on n’était pas trop mal quand même (c’est l’intention qui compte, comme on dit) !


Pour notre escale à Bangkok (assez courte), on a un peu galéré pour trouver notre porte d’embarquement car il y avait plusieurs vols de la même compagnie, vers la même destination, mais avec des numéros de vol différents (sans compter que les numéros de vol changeaient selon que le panneau était affiché en anglais ou en thaï – ouais bon, ça va, on est des gros boulets et on ne sait pas lire un panneau...). Mais au final, tout se passe bien. Nous avons même chacun 3 sièges pour nous. Parfait pour continuer notre nuit (à 8h du matin).


Une arrivée sans histoire

Trois heures plus tard, nous atterrissons à Taipei. Nous sommes le 14 décembre (bon anniversaire Simon !) et de nouvelles découvertes s’annoncent. Déjà, tout est en chinois et en anglais. L’immigration se passe facilement (là non plus, on n’a même pas dû se servir de notre vrai faux ticket de sortie (ou est-ce faux-vrai?)). Tout est bien organisé. On a même vu des gens quasiment se faire engueuler parce qu’ils ne prenaient pas la file la plus courte (non, vous n’allez pas attendre une minute de trop ! Not on my watch !! You shall pass !!). Nous, on nous a fait changer de file alors qu’il n’y avait plus que deux personnes devant nous (on n’est pas tout fait convaincus du gain temporel de la manœuvre mais l’intention y était :-))


La récupération des sacs était tranquille aussi : ils sont arrivés en même temps que nous.


Pour les premières impressions, c’est donc assez positif. De plus, le premier test « toilettes » est passé haut la main : elles sont super propres et classes !


A la sortie de l’aéroport, notre première mission est de retirer des sous (et oui on a genre 0 TWD sur nous!). La file est longue (enfin, plutôt lente) mais on final nous retirons 10 000 TWD (nouveau dollar de Taïwan), soit 285€ (oui, il faut diviser par 35… oui c’est galère...ho chocolat…). Mais pour notre premier retrait, on a 0€ de frais, alors qu’on est encore à la sortie de l’aéroport (merci les banques taïwanaise et N26). On nous a dit qu’il n’y avait de frais dans aucune banque mais à l’heure d’écrire ces lignes, on peut vous dire que ce n’est pas vrai.


On se dirige alors vers le MRT (le métro du coin). Tout est super bien indiqué (la station est dans l’aéroport), la sécurité nous montre même un chemin plus court (juste comme ça, sans qu’on ait rien demandé). On achète deux trajets sous forme de jeton pour aller à la Taipei Main Station pour 140 TWD chacun (c’est 40 minutes de trajet – et c’est noël, alors on a une réduction de 20 TWD).

Le métro est bien fichu, nouveau, avec des petites lumières qui vous disent où vous êtes, des étagères pour les bagages, sans aucune crasse (genre hyper propre). Arrivés à notre destination, il nous reste une dizaine de minutes de marche pour aller au Starbox hostel où nous arriverons vers 15h.


Un logement sans beaucoup d’histoire


L’hostel se situe au 4e étage (c’est important, vous comprendrez bientôt pourquoi). Il est assez récent et propre (on vous a déjà dit que tout était propre ici ?). Nous avons des lits en dortoir sous forme de « box » avec rideaux, ce qui permet d’avoir une certaine intimité, et des couettes !!! (on adore les couettes;-)). Les douches ont de l’eau chaude et des pommeaux de douche amovibles avec de la pression !! Le rêve ! Après l’Amérique latine, tout, ici, nous semble hyper luxueux.

Bon, les prix ne sont pas pareils non plus. Ca revient quand même a presque 20 euros la nuit par personne en dortoir. Mais nous, on s’en fout, on ne paye pas, ah ah ! On arrive dans l’hostel en tant que volontaires, en échange du couchage et du petit déjeuner. L’hostel est bien situé. Au coeur d’un quartier relativement animé et à côté d’un marché de nuit (là où on peut souper pas cher).

Mais avant toute chose : dormir et récupérer du décalage horaire.


Dans la verdure


Le lendemain, c’est donc direction la nature. Et ça tombe bien : alors qu’on est dans une ville de 2 millions d’habitants (7 quand on compte la périphérie), il y a des arbres partout et on peut très vite se retrouver dans une forêt semi-tropicale. Direction donc, la colline verdoyante la plus proche : le Changshou Park.


Le métro nous dépose au pied de la colline, et il n’y a plus qu’à monter dans la forêt et les moustiques (il n’y en a toutefois pas de trop, juste assez pour que Clara se sente à l’aise). De là, on peut avoir un joli point de vue sur la ville, son aéroport régional, son fleuve, sa tour 101 (509,2 mètres de haut, soit le plus haut building au monde jusqu’en 2010). On redescendra par un autre côté et on goûtera à du bubble tea (du thé avec des boules noires dedans qui se mangent et dont on ne connaît toujours pas la nature) et un espèce de petit gâteau aux cacahuètes choppé sur un stand de rue. Le thé n’était pas bon. Le petit gâteau bien.

C’est Noël à Taipei


Le 16 décembre, on se contentera de faire le tour du quartier. On tombera sur un improbable « marché de noël », si on peut appeler ça comme ça : un espace recouvert d’herbe synthétique, avec un sapin artificiel, quelques stands de bouffe autour et une scène pour quelques concerts. On tombera sur quelqu’un qui est entrain de monter sa boîte de jeux de sociétés et on aura l’occasion de tester l’un ou l’autre jeux. Mais pas trop longtemps car on a quand même toujours un peu la tête dans le cul à cause du décalage horaire. On y retournera le dimanche d’après (vidéo à l’appui : )

Au travail !


Le lundi 17, les choses « sérieuses » commencent : faut se mettre au boulot. Il y a plusieurs postes et plusieurs « shifts ». Il y a un shift « house-keeping » de 10h à 15h, qui consiste à refaire les lits et nettoyer les différents espaces (accompagné de Mimi, la femme de ménage indonésienne qui travaille ici à temps plein), un autre est d’aider les personnes de l’accueil en heures de pointe (de 17h à 22h) montrer les chambres aux arrivants, le fonctionnement des casiers, etc.


Et enfin, le poste principal : « l’ascenseur ». L’hostel est situé dans un grand immeuble et ses occupants ne veulent pas que les clients se baladent dans tous les étages : il faut donc une carte pour l’utiliser et le nombre de carte est limité. Alors, dès que quelqu’un arrive, le monsieur de la réception (de l’immeuble général, en bas) appelle la réception de l’hostel. Là, le volontaire court vers l’ascenseur, descend avec celui-ci, fait rentrer les clients dedans, passe son pass et fait remonter tout le monde au 4e. « Hard work hard work » donc. Ce sont des shifts de 5h (4h30 pendant le nuit). Et oui, il y certaines heures où il n’y a absolument personne qui veut monter. On se sent donc super utiles et valorisés. Ce n’est pas comme si le monsieur d’en bas n’avait pas le même pass que nous et ne se levait pas à l’arrivée de chaque personne pour ouvrir la porte… Enfin, nous avons un lit, le petit déjeuner compris et deux jours de congé pour 5 jours de travail. Par contre, on fait quasi chaque jour un shift différent (y compris la nuit), ce qui n’est pas l’idéal pour récupérer du décalage horaire (7h).


C’est un boulot qui rend un peu fou quand même tellement c’est con… Mais on peut voir qui sont les gens les plus sympas ...ou pas. Beaucoup, quand même vous ignorent royalement quand vous les saluez à l’entrée (avec un « niiihaow », ou un « hello »). On peut faire également des concours, qui mettra le plus de coréen en une fois dans l’ascenseur (12 était le max ;-)), ça rend également les blagues « qu’est ce qui est *** et qui monte et qui descend ... » vraiment drôle… (non en fait..Non).

L’ambiance n’est pas mal, mais n’est pas exceptionnelle non plus. Chacun fait plus ou moins sa vie mise à part quelques parties de cartes entre volontaires en soirée. Mais les gens sont sympas donc il n’y a pas à se plaindre.


Côté pratique


Nous avons du temps entre nos shifts (qui ne sont pas les mêmes évidemment), pour visiter la ville. Malgré ses 2 millions d’habitants, c’est une ville paisible. Les gens marchent tranquillement, le métro n’est jamais bondé, tout le monde est civilisé. Il y beaucoup de voitures mais à ce jour, on n’a pas encore vu un seul embouteillage ! (il y a aussi beaucoup de scooters)


Pour le métro, on a acheté une carte à recharger (100 TWD de caution). Nous l’avons chacun chargée de 400 TWD. Un trajet coûte entre 16 et 26 TWD en ville (c’est en fonction de la distance, on scanne la carte à l’entrée et à la sortie du métro). La carte peut être rechargée aux stations de métro et dans les « 7- Eleven » (magasin de nourriture qu’on retrouve un peu partout, genre partout partout – un peu comme les « pakis » en Belgique). On peux également payer à certains endroit avec, donc pas de panique si on a mis trop de sous dessus). C’est en quelque sorte une carte proton bien pensée et multi-fonctions. On se rendra compte par après que cette carte fonctionne dans tout le pays pour les bus et les métros.


Et la bouffe dans tout ça ?


Niveau nourriture, on n’a vraiment pas à se plaindre. On peut goûter chaque jour de nouvelles choses. Un petit tour au marché de nuit et nous voici à déguster différents types de nouilles (commençons par l’évident;)), des dim-sums, des fruits de mer gratinés, des « scalion pancake » (une galette avec œuf et oignons, plongée dans la friture – bon mais écœurant quand même), des soupes, des sandwichs de riz, des brochettes de viande, du poulpe à toutes les sauces (ça, on n’a pas encore testé, on est courageux mais pas téméraire...), des gros champignons grillés. Bon, et aussi des nouilles instantanées...pas mal de nouilles instantanées.


On aura également testé notre première vraie fondue chinoise (« Hot pot ») et on se sera fait un canard laqué de chez canard laqué (entier). Bien bon et bien cher (plus cher que le Shanshui ;-)). Ce « Hot pot » (qui était parmi les premiers repas qu’on a fait) n’a pas nécessairement été facile pour Pierre, qui a eu pas mal de mal à s’en sortir avec les baguettes. Mais bon, le gentil serveur a eu pitié et lui a montré comment faire et à présent il s’en sort de mieux en mieux (pour le canard laqué, par contre, c’était une catastrophe, c’est que ça glisse ces machins là) : à présent, on trouve que c’est « cute » sa manière de tenir les baguettes. Enfin, pour l’excuser, il faut dire qu’il y a des baguettes de toutes sortes et certaines sont beaucoup plus difficiles que d’autres (genre qui glissent vraiment).


Taipei en (plus ou moins) bref


Voici un peu ce qu’on a pu découvrir et apprécier au cours de nos premiers petits tours en ville :


Les sources chaudes de Xinbeitou. Situées à 40 minutes en métro, au pied des montagnes, se trouvent des « hot springs » aux eaux sulfureuses et chaudes (sans blague). Pour seulement 40 TWD, on peut passer jusqu’à 2h30 dans les 6 bassins disponibles, chacun à une température différente (jusqu’à 50 degrés) dont deux froids, pour autant qu’on possède le maillot adéquat. Pierre n’ayant pris que son short maillot (on voulait voyager léger, qu’on disait), a dû racheter un maillot pour 400 dollars. Mais ça valait la peine car c’est clairement quelque chose à faire à Taiwan, et super relaxant pour les quelques heures qui suivent. En plus, sur le chemin des sources à la station de métro, on peut s’arrêter pour un buffet sushi, vous savez, ceux où les assiettes de sushi défilent sur un tapis roulant devant vous ? Et en plus c’est bon, même pour Pierre qui n’aimait pas les sushis à la base !:-)


On est passé par la porte nord de la ville où il y a quelques explications sur la construction de la ville, notamment sur le fait qu’un des bâtisseurs était fan de Feng Shui et a redessiné une partie de la ville en suivant ses principes.


On a fait un free walking tour qui nous a emmenés par le Longshan temple, où on en a appris un peu plus sur le fonctionnement des temples : entrée par la droite, la porte du dragon, (en enjambant le pas de porte avec le pied gauche pour les hommes et le pied droit pour les femmes) et sortie par la gauche, la porte du tigre. La porte de milieu est réservée aux dieux, du coup, c’est mieux de ne pas passer par là. Bouddhas au milieu et les hommes consacrés en divinités dans le fond. Chaque dieu pouvant être assimilé à un Saint, avec sa propre fonction (dieu de l’amour, dieu de la réussite, etc. etc.).


Au cours de ce tour, on sera également passé par le mémorial « Chang Kaï Sheik », du nom du fondateur de la République de Chine, détrônée sur le continent par les communistes (République populaire de Chine) après la deuxième guerre mondiale et en exil sur l’île de Taïwan depuis lors, qui est devenu dictateur de ladite île (désormais seule territoire de la République de Chine) jusqu’à sa mort en 1975.


A présent, un petit intermède historique sur Taiwan. Taïwan chinoise de 1683 à 1895, puis japonaise en 1895, par le traité de Shimonoseki, à la suite de la première guerre sino-japonaise (merci wikipedia). En 1945, c’est la défaite du Japon lors de la 2eme Guerre Mondiale et du coup, Taiwan revient à la République de Chine. En 1949, le gouvernement de la République contrôlé par le Kuomintang s’installe à Taiwan après avoir perdu la guerre civile contre les communistes. Cette installation est accompagnée d'un transfert massif de population. À partir de 1950, après avoir perdu Hainan, la république de Chine ne contrôle plus que l'île de Taïwan et quelques autres territoires insulaires plus petits.

En gros, Taiwan est un mélange Chine / Japon, on nous le dit souvent (visuelle chinois mais classe japonaise:-), on vous rappel qu’aucun de nous deux n’a mis les pieds ni au Japon ni en Repiblique populaire de Chine...du coup si c’est pas vrai, et bien,... voilà). Aujourd’hui, il ne faut pas confondre République de Chine et République populaire de Chine. Même si le dernier ne reconnaît pas vraiment l’indépendance de Taiwan. Et que Taiwan ce fait tout petit pour que la Chine l’oublie.. et lui lâche les baskets. Un article du Figaro est sorti il y a pas longtemps si ça vous dit de pousser un peu plus : http://www.lefigaro.fr/international/2019/01/02/01003-20190102ARTFIG00091-pour-xi-jinping-la-reunification-entre-la-chine-et-taiwan-est-inevitable.php



On aura été faire un tour à Elefant Mountain, aussi juste à côté d’une station de métro, mais cette fois, à l’est de la ville, où on a pu avoir un joli point de vue sur la ville (après l’avoir mérité en montant quelques marches). Avant de nous lancer dans cette ascension, on aura pu goûter à la nourriture succulente du 7eleven (ou du Family Mart, c’est pareil – photos à l’appui).


On a visité le musée d’art contemporain qui n’était pas mal du tout. Malheureusement, toutes les explications étaient en chinois :-D


On aura été faire un tour par le Parc Daan (rien avoir avec le chanteur..; enfin, on sait pas, mais on l’espère, en tout cas), où on aura fait la sieste au soleil et regarder des petits vieux faire leur gymnastique du soir. C’est assez impressionnant de voir lesdits petits vieux disséminés dans tout le parc faire exactement les mêmes mouvement en même temps. Mais où est la « monitrice/teur » ? Mystère résolu en se rapprochant de ce qui semble être l’épicentre du rassemblement : une petite radio portative au milieu du parc !


Sinon, pour les anecdotes qui font de Taipei une ville super chouette : le 4 mai, le « Star war days », la garde présidentielle est habillée en Stormtroopers ; les petits bonhommes vers des feux rouges sont animés et peuvent représenter un couple lors de la Saint-Valentin ou une famille le jour de la fête des mères ; il y a des arbres partout ; on trouve de la bière belge facilement, même celles du Brussels beer project !!!


C’est Noël et bonne année !


Nous étions également à Taipei pour Noël et le nouvel an. On n’a pas fait grand-chose. Bien qu’il y ai des décorations de Noël, ça reste un jour comme les autres. Le jour du nouvel an est ici plutôt le jour du feu d’artifice. Nous on devait travailler cette nuit là. Une des choses sympas c’est que les gens changeaient les horaires deux jours avant, du coup si t’as prévus un truc et bien tu peux juste annuler.


Ah, et vu qu’ils avaient surbookés, on a dû, avec les autres volontaires (et avec des clients payant aussi!) dormir pendant quelques nuits dans la salle du personnel sur des matelas à même le sol...encore un point en moins pour l’hostel...


Quand même pour le nouvel an, nous avons mangé un « hot pot » avec les autres volontaires. C’était sympa mais pas la grande folie non plus.

Le deux janvier, on quitte Taipei temporairement pour aller faire un tour sur la côte est et ses montagnes luxuriante. Mais ce sera un autre article car, si vous êtes arrivés jusqu’ici, ça fait déjà un beau paquet de mots à digérer !:-D