On est le 5 septembre et la fin de notre voyage en Colombie commence à prendre forme. On a un avion Bogota-Mexico City le 11 septembre (curieusement, les prix étaient moins cher ce jour là ^^) et il nous faut donc redescendre vers la capitale Colombienne (une carte vous aidera à comprendre que c’est une petite trotte quand même).


On profite donc une dernière fois de nos nouveaux amis italiens et de Marc (cette fois, on ne sait pas quand on se reverra), avant de quitter Riohacha pour Bucaramanga (première étape de notre dernière étape. Nous au marché artisanal du coin dont on nous a dit le plus grand bien. On n’a pas adoré toujours les mêmes choses partout, assez cher, dans un marché couvert plus qu’oppressant. Pour l’anecdote, on précisera que fixer un rendez-vous à l’entrée du marché de fruits et légumes, quand ledit marché est déjà vide de la journée et comporte une dizaine d’entrées, ce n’était pas la meilleure des idées. Bref, marché ou pas marché, Pierre ne se sent pas très bien, et il faudra écourter également le dernier verre au bord de la plage avec Marc.


Ça n’empêchera pas Pierre de retourner en ville le lendemain matin pour essayer de dénicher une sorte de Rhum vénézuélien très bon et pas cher en contrebande. Après avoir fait le tour d’un autre marché, demander 10 fois et avoir été éconduit puis réorienter dans tous les sens ; après être retourné au marché nul de la veille en moto et avoir refait quelques endroits sur ladite moto, Pierre reviendra bredouille : apparemment, les stocks sont épuisés. Si on ne peut même plus se fier à la contrebande...

Notre bus part donc le 6 septembre à 19h (75 000 COP) pour 12h de car. Le 7 au matin nous voilà donc à Bucaramanga (Giron) à sonner à la porte de César et Elena ! (vous vous souvenez?). Leur pizzeria est ouverte, et miam miam, qu’elles sont bonnes ! On peut aussi goûter à la super glace aux « hormigas culonas » (littéralement fourmis au gros cul) d’Elena, un délice ! On participera même à l’interview télévisée le lendemain soir (c’est qu’on est encore en pleine période de lancement ; il faut qu’on retrouve ce passage ; bon, on l’a retrouvé, on ne va pas en faire la publicité :-D). Cesar et Liz ( nos autre amis de Bucaramanga) viendront également goûter aux pizzas et aux Mojitos d’Elena à base d’aguardiente.




Mais le 8, il est déjà temps pour nous reprendre notre bus de nuit vers Bogota à 22h (60 000COP), nous arrivons le lendemain vers 7h du matin. Nous prenons un taxi vers l’hostel que nous avons réservé au centre ville. Nous avions choisi celui-là car ils nous avaient assurés qu’on pourrait avoir la chambre directement. Mais arrivés sur place, ils nous disent qu’on peut attendre sur la canapé jusque 12h… on avoue qu’on n’a pas été très compréhensif (après une nuit de bus, on n’est déjà pas de très bonne composition, alors après deux nuits quasi consécutives de bus, on ne vous dit pas). On en était à ruminer les exécrables commentaires qu’on pourrait écrire sur tous les sites possibles et imaginables quand, voyant nos têtes, ils nous ont proposés deux lits dans une chambre/dortoir. Ils ont dû sentir que le vent allait tourner pour eux, ah ah ah !


On s’effondre donc sur nos lits provisoires jusque midi. On s’est encore un peu radoucis en voyant la chambre qui était quand même pas mal du tout...


Sinon que dire ? C’est qu’on n’a pas fait grand-chose à Bogota. Si vous vous rappelez bien, ce n’est pas une ville qu’on aime particulièrement… On a tenté un free walking tour sur les graffitis mais il y a avait énormément de monde, et après 30 min on s’est rendu compte qu’aucun de nous deux n’écoutait le monsieur… on a déserté et on a été manger ! Na !


Et bien manger, en plus ! Car ce qu’il y a quand même de bien, à Bogota, c’est qu’on trouve des restaurants de toutes les cuisines, y compris de la cuisine française qui commençait à nous manquer un peu ! Nous sommes donc allés dîner au « Saint Juste » pour nous remettre de bonne humeur ! C’était pas mal du tout, le pain était extra, le gratin à la florentine toutefois un peu moins. Mais le vin était bon !


On ira même racheter une dernière bouteille au magasin du coin...qu’on ne boira pas mais qu’on laissera à une française rencontrée sur place et dont l’ami était au bord de la crise de nerf et pendu au téléphone pour régler un problème de trucs voler dans son sac à dos pendant son dernier vol...


Le 11 septembre nous nous rendons à l’aéroport de Bogota pour prendre notre vol vers Mexico. Tout se passera nickel. L’immigration est à moitié électronique. Le douanier nous posera quand même quelques questions (qu’on aura du mal à comprendre car bon : nouveau pays, nouvel espagnol, tout ça tout ça) mais on entrera dans le pays sans problème. (Ils donnent un petit papier à ne surtout pas perdre tout au long du voyage!!).


Nous arriverons à Mexico à 23h...Sous la pluie. On aura quand même un peu du mal à trouver une connexion qui marche mais finalement on trouvera un Uber (tout le monde nous avait déconseillé plus que fortement les taxis à Mexico city – et on a pu constater à la sortie que tout le monde était rivé à son téléphone à attendre son transport, ce qui ne facilite pas le repérage de son carrosse) et en route pour notre Airbnb !

Mais ça, c’est un autre voyage qui commence !