Allez, un petit retour par l'Amérique à présent !


Nous voici rembobiné au 12 septembre et, comme vous suivez super bien, vous savez qu’on a atterri la veille à Mexico Cuidad ou Mexico DF (Distrito Federal) (Oui la confusion en espagnole de Mexico et Mexico est assez courante).


Et pour citer machin :

"Mexico, Mexico, sous ton soleil qui chante

Le temps parait trop court pour goûter chaque jour Mexicoooooo"


Chante-il la ville ou le pays ? Nous ne le savons pas...En tout cas, nous on a été accueilli par la pluie...


Le temps file… On est déjà en septembre et nous n’avons que 2 mois pour visiter le Mexique… que faire que faire ? C'est que c'est grand le Mexique quand même... va falloir faire des choix.


Mais chaque chose en son temps, il ne faut pas vendre la peau de l’ours avant les bœufs et first thing first : on commence par tester le pain d’une petite boulangerie mexicaine. Et quelle ne fut pas notre surprise pour nos palais devenus avec le temps de moins en moins exigeant : ça ressemble à du pain !




Notre logement est plutôt bien situé. Nous avons trouvé un Airbnb "nouveau" à quelques minutes à pieds de la station de métro Xola. Il nous suffit d’une dizaine de minutes pour nous rendre au centre ville, c’est vraiment parfait ! Un trajet coûte 5 pesos (on doit diviser par 20 pour arriver aux euros, donc environ... pas grand-chose).



Comme à chaque arrivée dans un nouveau pays, nos premières missions sont de trouver la banque la moins chère et d'acheter une carte sim locale. Au niveau des banques, on n’a jamais vraiment compris lesquelles étaient les moins chères. La HSBC prend 33 pesos par retrait ce qui n’est pas grand-chose si on fait un gros retrait (et on a pu constater qu'on pouvait retirer au moins 20.000 pesos d'un coup / probablement plus mais on n'a pas essayé). Au niveau des téléphones, on a choisi Movistar (le moins cher et avec le plus de data). 50 pesos pour 15 jours. Malheureusement, on comprendra assez vite que si ce n’est pas cher, c’est que la couverture n’est pas excellentes (mais ça ira quand même).


Puis faut bien se bouger un peu et visiter. On se promènera donc tranquillement dans cette grande ville, remplie de monde.


On rentre un peu au hasard dans les bâtiments et on tombe sur une exposition gratuite sur les « Vaceras », les cowboy mexicain ». Pas mal faite du tout !



On est également bien obligés de goûter à la tequila locale.


Les choses commenceront sérieusement le lendemain en allant au musée Frida Khalo, qui se situe dans sa maison (à Coyoacán). Comme on écoute les recommandations, on avait acheté notre billet à l’avance sur internet, même si c’est plus cher (270 pesos environ). On est arrivé également bien plus tôt : notre billet était pour l’entrée de 10h30 et nous sommes arrivés vers 9h30. Et bien on a attendu, avec les 4 pelés et 3 tondus qui étaient là aussi trop tôt. Les gens sans billets internet sont rentrés à 10h… Sur le coup, on râle un peu mais les gens de l’accueil nous ont dit que c’était la première fois qu’il y avait si peu de gens (attention hein, à 11h il devait bien y avoir 300 personnes dans ce petit musée), et on a vu pas mal de gens arriver à 10h30 pour leur entrée à 10h30 et tirer la gueule jusque par terre quand ils réalisaient qu’il fallait aller tout au bout de la file… Les recommandations avaient donc quand même du bon ;-)




Le lieu est intéressant, on peut voir ses œuvres, sa maison, et d’une certaine façon elle aussi car l’urne avec ses cendre repose sur son lit.


Pour Clara qui est une fan de l’artiste c’était super. Si Frida n’est pas plus que ça votre dada, ce n’est peut être pas nécessaire de faire le déplacement (il y a peu de ces oeuvres). Il s’agit plus de découvrir l’artiste plutôt que son oeuvre. Il y avait également une exposition « temporaire » (de plusieurs années) sur ses robes. Malheureusement , il y avait trop de monde pour les 10 robes présentées et on a zappé.


A midi, nous avons mangé nos premiers tacos. On a mal choisi notre endroit car c’était cher et pas terrible terrible. Et puis, on se rend compte que 1 tacos, c’est mini (genre 10cm de diamètre). Il faut en compter 4 ou 5 pour un repas.

Nous continuons, notre journée culturelle par le musée de l’amant de Frida (et accessoirement révolutionnaire communiste) : Léon Trosky, qui a vécu par là aussi. Le musée est composé d’une salle avec quelques panneaux explicatifs, une grande ligne du temps (c’est intéressant de voir les choses d’une perspectives outre atlantique :-)), de sa maison et du jardin où l’on peut voir son mausolée.

Beaucoup à lire (c’était peut être pas la meilleure idée de faire deux musées à la suite…).


On continue ensuite notre après-midi culture par le free walking tour du quartier. Ou devrait-on dire « tour privé »? Car en fait, on se retrouve seulement à nous deux, avec Ulysse notre guide. C’est sympa sauf qu’il se met à pleuvoir. On a pas retenu grand chose, il faut bien l’avouer, mais notre guide était sympa.

A la fin du tour, on se rend compte qu’on n’a pas de petites coupures à donner comme pourboire (enfin si, un peu mais, c’était vraiment trop peu et vu qu’on était que nous deux, difficile de passer inaperçu...) du coup on invite notre guide à venir boire un coup (à condition qu’il nous trouve un chouette endroit quand même) !



On se trouvera donc un bar bien sympathique avec de la musique live qui donnait pas mal du tout (surtout la chanteuse ^). Après quelques bières (qui bien que spéciales, n’étaient quand même pas top top), il fallait bien manger un ‘ti quelques choses. Vu que tout le monde nous disait qu’il fallait tenter les « tacos al pastor », on profite de notre guide pour se trouver le meilleur endroit pour ce faire. Les tacos « al pastor » sont des tacos avec du porc mariné et cuit à la broche (un peu comme la viande pour kebab) avec de l’ananas au dessus. Comme de juste, il y a des petits pots de sauces pour les accompagner, dont une qui « ne pique pas » … Mouais...C’est qui qui a eu la bouche complètement brûlée avant d’avoir goûté quoi que ce soit ???

Pour les prix, ça dépend des lieux et des types de tacos mais ça va de 6 à 15 pesos le tacos. Certains nous on dit qu’ils en avaient mangé à 50 pesos.. A ce prix là, on peut quand même dire qu'ils se sont fait avoir :-D.

On rentrera bien fatigué vers 22h.


Le 14 septembre, c’est le jour du musée d’anthropologie. Une partie du musée est fermée pour rénovation du coup, il est gratuit. On se rend vite compte que c’est pas de la gnognotte. On part de la préhistoire, toute l’histoire aztèque et maya, de bonnes explications, des objets bien mis en valeur, des petits éléments didactiques bien fichu, des lunettes de réalité virtuelle pour visiter des pyramides… La totale.


On pensait y reste un peu, mais on finira par y passer la journée, avec une pause restaurant en dehors. Le musée est près d’un grand parc bien agréable et d’un quartier chic. On se trouve un restaurant qui ne semble pas trop chic pour se faire un burger… Enfin, pas trop chic...le serveur vient quand même nous faire la sauce des amuses-bouches devant nous. Il nous demande gentiment si on veut piquant on non. On demande pas piquant. Et bien on nous a menti (ou il se foutait de notre gueule derrière nous mais on n’a rien vu).


Vers 16h, il est temps de quitter le musée, direction le centre ville car nous allons voir un show de « lucha libre ».


Sauf qu’on est en pleine heure de pointe et que le métro est bondé. On en laisse passer un, mais le suivant est tout aussi bonder (ou va le devenir), mais on rentre quand même dedans. C’est que plus rien ne nous fait peur… Mauvaise idée, au milieu du trajet, Pierre fait signe à Clara de descendre… C’est que son téléphone a été soudain pris d’une envie de liberté et a décidé de jouer la fille de l’air dans le métro… Disons qu’on l’avait un peu chercher, un métro bondé (genre serré comme des sardines) à Mexico City, deux bonnes têtes de touristes, un téléphone dans la poche avant...Même dans un jeans serré et en le checkant tout le temps, ça ne suffit pas. Du coup, on change momentanément notre programme du soir pour prendre la direction du poste de police touristique du coin (et il était vraiment du coin : à peine à 500 mètres...on dirait même qu’ils l’ont fait exprès , si oui, c’est quand même gentil ^^). L’ensemble se fait suffisamment vite pour qu’on ait le temps de retrouver notre groupe pour la lucha libre. Mais c’est quand même pas la joie qui règne...



On a choisi de faire un tour payant pour aller voir ce show car, déjà, on n’a pas trouvé de place à acheter comme ça (mais on n’a pas vraiment chercher non plus ailleurs que sur internet) et puis on s’est dit que c’était plus sympa en groupe. On fait ça avec la même organisation que celle d’Ulysse.


Nous avons rendez-vous à 18h30. On pensait arriver en retard avec toute cette histoire de téléphone et de police... Ben on a encore attendu un bon quart d’heure dans le vent froid. Ensuite on a eu une petite explication sur le déroulement de la soirée,.. qu’on n’a pas entendue vu qu’on était juste à coté d’un carrefour bondé.


Apparemment, la première étape est d’aller boire un verre de pulque. C’est une boisson typique à base d’agave fermentée. C’est pas terrible terrible… On nous promet une ambiance de feu dans ce bar. En effet, il y a du monde, mais pas de musique, on est arrivé juste à la pause du groupe… pas de bol. Enfin, c’est pas comme si c’était une activité qu’ils organisaient tous les soirs non plus hein...



Ensuite, nous nous dirigeons vers l’arène. Sur le chemin, on nous offre un masque de lutteur aux couleurs mexicaines (c’est bientôt le jour de la fête nationale – le 15 septembre). On doit le mettre pour prendre la traditionnelle photo. Ensuite, l’organisatrice fait un blabla sur le fait qu’on doit rentrer hommes et femmes séparés (files d’entrée différentes) : pas de problème. Mais si quand même,.. c’est que dans tout leur blabla, il y a en a pas eu un pour nous prévenir que non, on ne peut pas avoir de camera, non, on ne peut pas avoir de masque sur la tête, non, on ne peut pas avoir de bouteilles d’eau etc. (mais encore une fois, ce n’est pas comme s’il faisait ça chaque semaine...) Fatalement, l’entrée prend une plombe, et la sécurité ne veut pas qu’on attende le groupe. Du coup, une partie monte déjà dans les gradins. Au final, on se retrouvera tous séparés dans l’arène immense (nous deux y compris). On n’était pas super heureux... surtout que Pierre n’a plus de téléphone pour qu’on se retrouve facilement. Bon, Clara fini par le retrouver. Mais, l’ambiance du groupe est assez inexistante.


Le show est bien, même si on n’a pas du tout de bonnes places. C’est le 85e anniversaire. Du coup, le perdant se fait tondre par le gagnant ! On a retrouvé quelques vidéos de l’événement (ça donne mieux sur place qu’en 2D….).


En vrai, on râle vraiment sur l’organisation du tour car c’était environ 20 euros par personne (l’entrée est à environ 5 euros), et que ça ne nous a rien apporté à part d’être un peu de mauvaise humeur…

Mais le show, c’est quelques chose !

Pour ceux qui sont largué, la lucha libre c’est du catch avec un attrait particulier pour un coté aérien et spectaculaire...et masqué (ça doit faire chaud)!. En gros, il se saute dessus depuis un mur de 5m de haut etc. C’est bien bien populaire au Mexique.


On est rentrés tout juste avec le dernier métro (plus ou moins minuit). Même pas peur !


Le 15 septembre, on se lève très tranquillement pour aller voir, l’après-midi, le temple majeur de Mexico. C’est un temple proche du « Zocalo » (nom des grands places au Mexique). Le temple majeur, c’est une pyramide à degrés située à Tenochtitlan, la capitale Aztèque (au milieu de Mexico City quoi). Celle-ci a été détruite, oubliée et plusieurs bâtiments ont été construis dessus. Fin des années 70, les archéologues ont mis à jour les fondation et ont fait raser les quelques immeubles au milieu du chemin. C’est assez sympa à visiter. On a pris notre temps… puis on s’est fait mettre dehors car ce jour là, c’était la fête nationale et ils fermaient plus tôt. On n’était pas vraiment heureux, on n’avait vu que la moitié…




On continue notre route en allant chercher une nouvelle carte SIM pour Pierre (qui a récupéré un ancien téléphone de Clara), cette fois, on prend AT&T qui sera un peu plus cher mais plus efficace.

Pour se remettre de nos émotions, nous allons boire notre première michelada place Grimaldi au son des mariachis. La michelada, c’est assez sacrilège pour un belge : il s’agit d’une bière, avec du jus de citron, du sel et « du piquant » (ça peut être du tabasco, ou du piment moulu, ou du piment moulu collant avec du sucre). Celle-ci n’était pas mauvaise. C’était même assez rafraîchissant (bon, c’est quand même pas devenu notre boisson préférée non plus). Ça, c’est pour la version traditionnelle. Il en existe aussi avec du jus de mangue, fraise ou on ne sait quoi.



On apprendra plus tard, que la veille il y avait eu un assassinat sur cette même place !

On continue ce début de soirée par une dégustation de tequila avec nos hôtes AirBnB (Super sympas ! un couple gay avec un chihuaha, pas cliché du tout ah ah ^^ qui nous confirmera que le vol de gsm dans le métro est un sport national, l'un d'eux s'étant déjà fait voler)


Comme dit plus haut, c’est le jour de la fête nationale. On nous explique que « the place to be » c’est le quartier de Coyacan (celui de Frida Khalo). En effet, s’y trouve une immense fête foraine (attraction et nourriture). Un peu avant 23h, le « maire » du quartier fait un discours au balcon de l’hôtel de ville et à 23h pile, il entame toute une série de « viva ! », qui se terminent par traditionnels « Viva Mexico !», repris par la foule. S’en suit un joyeux feu d’artifice. Tout ça en souvenir de l’appel du curé Miguel Hidalgo qui en 1810, déclencha la guerre d’indépendance contre l’Espagne.



Vu qu’on avait envie de s’asseoir, on se retrouve dans un resto un peu chic, qui n’était pas hyper bon.. enfin si.. mais ensuite, on est passé par toute les aubettes de « street food » qui semblait merveilleusement bon pour rien du tout… Mais on n’avait plus faim...


Vers 2h du matin, on se décide à rentrer. Clara utilise veut utiliser pour la 1ère fois Uber depuis son téléphone (normalement, c’était chaque fois Pierre qui s’y collait… mais il n’a plus de téléphone performant alors…). Évidemment, ça ne marche pas (problème de payement). Résultat, on se retrouve « coincé » à 2h du matin, à 1h de marche de notre logement dans une ville paisible mais qui n’est pas la plus sûre non plus. On marche, on cherche un taxi (même si on nous a souvent déconseiller d’en prendre car apparemment il y a beaucoup d’arnaques). Après une bonne grosse demi-heure, on fini par trouvé un taxi sympathique qui nous amènera sain et sauf pour 130 pesos à notre immeuble, ouf !


Comme vous l’imaginez bien, on ne s’est pas levé aux aurores du 16 septembre, mais un peu quand même pour voir le défiler aérien à 11h30 depuis le toit de notre immeuble. Les photos ne donnent pas pareil sans le téléphone de Pierre...


L’après-midi, il pleut, un temps parfait pour se rendre au cinéma. Sur le chemin, on grignote des tlacoyos. Bon je ne suis pas certaine du nom, il s’agit de « galette » de maïs noir/vert avec au dessus des frijoles et du fromage (une espèce de mini pizza mexicaine quoi…). Si quelqu’un a une vrai idée de ce que c’est :-D (on avait pas pensé à demander le nom..). Mais c’est possible que ce soit juste du « barbacoa » ou quelque chose. Mais c’est pas grave car c’était pas terrible terrible non plus.


Sinon niveau bouffe, on ne s’est pas encore complètement immergés dans la culture « street food » car on nous a souvent déconseiller d’y manger pour ne pas être malade mais en même temps, c’est là que c’est le meilleur… on finira par en manger très souvent... sans être une seule fois malade. Notre estomac se serait donc habitué ? :-D


Après cette petite pause « gastronomique », on arrive enfin au cinéma qui se trouve dans un immense centre commercial comme on en avait plus vu beaucoup. Un peu une Mediacité classe (mais 5 fois plus grande). Le ciné est un peu cher mais bon, c’est notre activité de la journée ! Du coup, on se fait la totale avec popcorn et tout. Pour rester en phase avec notre découverte de la ville, on opte pour le film « El Dia del union », un film mexicain sur le tremblement de terre de 1985. Nous sommes également quasiment à la commémoration du tremblement de terre de Puebla (ville pas loin) du 19 septembre 2017 (magnitude de 7,1, au moins 369 morts). Le film en lui-même n’est vraiment pas terrible mais c’est intéressant à voir pour nous dans ce contexte. Ça permet de voir la ville d’un autre œil et de comprendre pourquoi il y a tant de building « cassés » et de tout nouveaux.


Le 17 septembre, il est temps de quitter la ville et nous jetons notre dévolu sur Puebla, une ville à 3h de route dont nos hôtes nous ont dit du bien. Mais comme vous le savez, on prend parfois des voies détournées et, en chemin, on décide de faire un crochet par le site archéologique de Téotihuacan (bon, en termes de détour, on va en fait carrément dans la direction opposée…).


On se rend au terminal Nord en métro (facile, même si les liaisons entre les différents métros sont assez longues, d’où on prend un bus (100 pesos allé/retour) vers Teotihuacan. L’entrée coûte 80 pesos, ce qui n’est vraiment pas grand chose pour ce site immense.


C’est une ville qui a été construite vers -200, où il y a certaines des plus grandes pyramides meso-américaines. Mais c’est un site qui recèle encore bien des mystères. Du coup, on ne vous en dira pas grand-chose (surtout qu’on n’a pas pris de guide…). Dans la première moitié du Ier millénaire, Teotihuacan était la plus grande ville de toute l’Amérique précolombienne. À ce moment, elle pourrait avoir compté plus de 200 000 habitants, faisant de cette ville l'une des plus grandes du monde. La civilisation et le complexe culturel associé au site sont également désignés sous le nom de Teotihuacan ou Teotihuacano.


On peut grimper sur la majorité des pyramides ce qui permet d’avoir une vue magnifique. Bon, ok, on piétine dans le même temps pas mal de principe de conservation aussi…







Sur tout le site, il y a des vendeurs ambulants qui vendent principalement des « trucs pour faire le bruit du jaguar ». Donc, si vous entendez rugir derrière une pyramide, n’ayez pas peur ! Clara, elle, elle voulait acheter ce « truc ». Du coup, on s’est fait avoir par le 1er vendeur (c’est malin), en en achetant un pour 150 pesos… à la sortir ils ont à 20 pesos. Bon, ce qui est fait est fait… voilà voilà.


Nous quittons le site vers 14h30 pour retourner à la gare des bus (où on avait laissé nos gros sacs à dos dans une consigne) pour prendre un bus vers Puebla. On fera pas mal d’aller retour entre deux compagnie pour savoir laquelle prendre, on n’est pas encore vraiment habitué aux transports mexicains. On se décide pour ADO, une compagnie assez recommandée pour les touristes et on arrivera sans encombre à Puebla vers 19h.


En arrivant, on cherche un peu notre chemin pour sortir de cette grosse gare. Une fille vient nous trouver et nous propose de l’aide. Elle nous oriente donc vers la sortie et vers un endroit où on pourrait avoir un Uber...ce qu’on n’arrivera toujours pas à faire… Devant nos airs contrariés et un peu dépités, elle finira par nous accompagner jusqu’à notre hostel en bus car c’est aussi son chemin. C’est quand même bien sympa !:-) Cette fille s’appelle Dulce et on la reverra pour un petit tour de ville et quelques bières un prochain jour !


Notre hostel, quant à lui, n’est vraiment pas mal. On passera la soirée à boire de la tequila avec des mexicains « du nord » et à manger des tortillas de la « mama », mais ça, c’est une autre histoire !:-)