- Alors, n’est-ce pas là un titre accrocheur ?? on a entendu dire qu’on n’était pas assez catchy dans nos titres...on essaye de s'adapter :D


- Sinon, voici le moment où on a « oublié » d’écrire pendant trop longtemps, du coup, on vous passe en rapide les moments les moins importants sinon, on n’y arrivera jamais … ok ? (On va dire que vous êtes super d’accord, d’accord?).


Santa Marta → Minca


Fin du mois d’août, plus précisément le 28, c’est le jour où nous quittons Santa Marta. Nous y sommes repassés en coup de vent afin de nous reposer un moment après le trek de la cité perdue et avant de reprendre notre route.


Ce jour là, en s’en va donc vers Minca vers 14h (8000 pesos en collectivo, pour 50 min – Oui, bon, on a pris des notes aussi).


C’est une ville dans la montagne un peu au sud de Santa Marta (dans la Sierra Nevada) dont en avait entendu beaucoup de bien, principalement pour « la Casa Elemento », une superbe auberge dans la montagne, paraît-il, qui était malheureusement complète. Qu’à cela ne tienne, on a trouvé un autre endroit qui paraît tout aussi rêveur, dans lequel on va pouvoir récupérer et profiter d’une super cabane rien que pour nous.


Nous y arrivons donc vers 15h. Le rêve commence, bien naturellement, sous la pluie et par une petite marche de 500 mètres suivie d’une belle montée d’escalier (genre Buren) (le tout bien entendu sous cette même pluie et avec nos gros sacs sur le dos -et les petits devants). On arrive donc trempés et dans les meilleures dispositions à notre hostel (la casa Loma), où notre belle cabane privée nous attend.


Heureusement, à l’arrivée, on nous propose un verre d’eau (ouf..trop sympa ! - après, l’eau, il faudra la payer – voir ci-dessous).



En un mot comme en cent : on n’était pas super heureux (et du coup pas super cordiaux non plus, il faut bien l’avouer). Mais c’est pas grave, notre super cabane nous attend.


Ben ça rend vachement moins bien sous la pluie que sur les photos… Et c’est streû en plus ! On en arrive à devoir choisir ce qu’on met au sec : « nous ou les sacs ? » Altruiste comme nous sommes, on a choisi les sacs (pour être un peu plus honnête : oui on aurait puis s’asseoir trempés et sales sur notre lit tout propre). Pour les douches communes et bien, elles sont à peine mieux que celles du trek.



Mais le cadre est quand même joli en soi : on est dans la nature avec une belle vue sur la baie de Santa Marta au loin. On se console donc en prenant une bière bien chère et en regardant le coucher de soleil qui lui ne nous décevra pas (bon ok, il y a toujours pleins de français qui fument juste à côté de nous mais on tente d’être zen... (bah oui désolés, mais il n’y a toujours que des français pour fumer dans le coin;))- Et la sécu !? Vous y pensez à la sécu??).



Un des concepts qui nous avaient séduit dans la description de l’hostel, c’est qu’il y a un souper commun. Ça permet de faire des rencontres (on n’étaient pas trop d’humeur mais l’idée est là;)) et en plus c’était pas mauvais.


Il est enfin temps de profiter de notre petite nuit au chant des cigales (ou des autres bestioles qu’il y a dans le coin) et de bénéficier d’un doux réveil très matinal au son de la colonie de chiens de l’hostel, agrémenté plus tard par le doux murmure des tronçonneuses (oui, ils font des travaux à l’hostel).


Tant qu’on y est, on balance le reste des points négatifs : l’eau potable filtrée est payante (1000 pesos, le remplissage de sa bouteille) et le café/thé sont payant. Généralement ces deux choses sont gratuites (ou comprise dans le prix selon le point de vue). Il n’y a pas de cuisine... enfin...si : on nous dit qu’il y a un endroit pour faire du feu… En gros, tu veux une tasse de thé, tu peux aller faire ta charge bois, faire ton feu et attendre. Si on voulait faire du camping, … et bien on serait dans un camping hein dis ! (mais bon, faut bien faire vivre la mouvance bobo-écolo du coin – car c’était pas donné non plus comme endroit!). Ah oui, et les moustiques, mais y a-t-il encore besoin de le mentionner ?


Mais, il faut quand même dire que la nourriture est super bonne ! (vous voyez bien qu’on n’est pas que négatifs!)


On se repose la journée en profitant quand même de notre terrasse :-) (On est pas si mal non plus – là, voyez, on se détend).


On descendra également dans la ville où l’on découvrira deux choses : une boulangerie française et la méga drache tropicale (c’était pas la première fois mais celle-là, elle était vraiment pas mal)...qui te fait rester dans la boulangerie française (aux torsades en chocolat au goût normal – mais à tomber pour qui n’a pas eu de bonne viennoiserie depuis 8 mois…).



Au final, vous l’aurez compris, on n’a pas adoré notre séjour à Minca, mais comme vous pouvez le lire, on n’a pas foutu grand-chose...En soi, il y a pas mal de promenades à faire (des cascades), des oiseaux et des singes à voir. Nous, on a surtout eu la flemme. On se dit que c’est un endroit qu’on aurait pu passer mais on vous conseille tout de même d’y aller si vous avez des envies de nature magnifique :-)). Juste, n’y allez pas en revenant du trek. Nous, ça allait encore, on avait fait notre pause à Santa Marta, mais on a croisé un autre couple qui revenait directement de la cité perdue, avec les habits déjà trempés et bien dégueus (on ne juge pas, on compatit!) et qui venait de se monter les marches sous la pluie aussi : ils avaient l’air aussi heureux que nous (et c’est pas là qu’ils allaient pouvoir faire des lessives).


Palomino


Le 30, fini la montagne et la forêt, nous allons à Palomino. C’est une ville (un village plutôt) sur la côte (caraïbe toujours). Il nous faudra environ 4 heures pour faire le trajet. On doit s’arrêter au milieu du chemin (/nulle part) entre Minca et Santa Marta pour prendre un autre bus. On tombera sur un bus plutôt craignos (ça faisait longtemps) qui aura la chance de se faire arrêter par la police pour un contrôle : on a dû ouvrir nos sacs et tout ! (Mais on ne sait pas très bien ce qu’ils cherchaient parce que là on aurait quand même pu planquer n’importe quoi).

On arrive tranquillement à notre hostel, à prix raisonnable cette fois, avec chambre privée et piscine :-). On reste un peu en mode glandouille. Il y a des périodes comme ça...on ne peut pas être tout les jours motivés à découvrir le monde !


Le lendemain, on ira voir la plage qui est a 1km environ de notre hostel. On pensait nager mais ça ne semble pas vraiment possible : les vagues sont énormes, juste de quoi ce faire emporter. On se console en buvant une noix de coco (oui oui, Clapi a toujours la vie dure).

On rentre à l’hostel en se promettant de revenir voir le coucher de soleil sur la plage. Bon, notre plan est littéralement tombé à l’eau quand il a commencé à pleuvoir à verse, un énorme orage en prime. Du coup, on a fait contre mauvaise fortune bon coeur et on est restés à l’hostel en regardant des séries (on ne va pas se mentir, on n’étaient pas super motivés pour rebouger non plus et notre réaction était plutôt « oh il pleut ! - ha ben flûte alors, on ne va pas pouvoir aller voir le coucher de soleil sur la plage – oh noooonn, on va devoir rester dans notre lit à regarder Sons of Anarchy, mais quel dommage, oh là là là lààà...)


Le premier septembre, on se dirigera vers Riohacha, dans le désert mais ça, c’est déjà une autre histoire !


P.S. : bon, vous avez compris le titre ? La 3ème averse c’est celle avec le tonnerre...alors elle vous étonne... ah ah ah qu’on est drôles !


P.S. 2 : C’est encore raté pour être bref, on a quasiment tout dit...